lundi 20 avril 2015

RTS un média gouvernemental

Kadialy Diakhité et Mame Less Camara
Kadialy Diakhité a présenté son ouvrage au Carrefour d'Actualité du 15 avril 2015 au Cesti. Promesses et Désespoirs d'un service public: Radio Télévision Sénégalaise constitue la torche qui éclairera davantage le fonctionnement des organes d'information dits publique.

Kadialy Diakhité a passé toute sa carrière de journaliste au service de la Radio Télévision Sénégalaise (RTS). Polyglotte locale parce qu'il parle six langues nationales, M. Diakhité  est un véritable spécialiste des rédactions régionales. Autodidacte il fit ses premiers armes en journalisme à Tabacounda sa ville natale. Par la suite il poursuivit  à Zinguinchor en passant par Kaolack. Il arriva à réunir près de trois décennies d'expériences dans les régions de Sénégal avant de finir sa course professionnelle à Dakar dans les locaux de la rédaction centrale de la RTS en tant conseiller du directeur. 

C'est dans le cadre du carrefour d'actualité qui a consacré le début des journées d'intégration 2015 du Centre d'Etudes des Sciences et Techniques de l'Information (CESTI), l'école régionale de référence en journalisme que M. Diakhité a présenté son livre intitulé Promesses et Désespoirs d'un service publique: Radio Télévision Sénégalaise aux étudiants réunis en cette occasion dans la salle Case-Foyer de l'institut. 

Pour débuter, il a élucidé ses motivations pour la rédaction de ce chef-d'oeuvre littéraire. Les plus importantes sont: l'exaspération du népotisme, le bilinguisme notoire (Français-Wolof), le gouvernementalisation abusif de la RTS, etc. Il a essayé de retracer brièvement ce qui se trouve sur les pages de son livre. Edité par L'Harmattan-Sénégal, il est publié en novembre 2013. 

En effet, il y a peigné fin les réalités obscurs qui freinent la RTS dans son élan de jouer pleinement le rôle de service publique. C'est une analyse pratique de la situation fonctionnelle et stratégique de cet organe qui fait montre de l'ombre des autres de genre en Afrique subsaharienne francophone. 

Le "gouvernementalisation" de la RTS
La Radio Télévision Sénégalaise est une enfant qui change régulièrement de père. Né de Senghor, elle portera le nom de Diouf avant de s’esclaffer pour devenir une protégée de Wade. Actuellement elle s'appelle Rts SallC'est en substance le point développé par Mame Less Camara, qui a rédigé la préface du livre. Ami de l'auteur, M. Mama Mess est aussi un journaliste chevronné qui enseigne au Cesti. Par cette opportunité, il a prouvé les nuances que comportent le statut de la Rts. Il démontra comment la Rts est un média gouvernemental après avoir expliqué les notions de médias d'Etat et médias de Service publique. 

Face à toutes ses considérations M. Diakhité plaide pour une prise de conscience des acteurs du service publique de l'audiovisuel. Il invite également à la diversité ethnolinguistique dans les rédactions publiques. Pan-africaniste bon teint, il apprécie l'intégration des cultures au sein des écoles de formations de prestige comme le Cesti.



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