mercredi 27 mai 2015

Le CFA ou l'obstacle du développement


"La pire des colonisations est la colonisation monétaire" a déclaré M. Demba Moussa Dembele, membre de la charte économique sur le Franc CFA. Invité du carrefour d'Actualité du 20 mai au CESTI, il a expliqué comment le Franc CFA empêche le développement des pays qui l'utilisent.


Économiste et Chercheur, M. Demba Moussa Dembele est le Directeur du Forum Africain des Alternatives. Face aux étudiants du Cesti réunis à la salle Case Foyer en cette occasion, il a expliqué de long en large les enjeux et conséquence du Franc CFA sur le développement des Etats africains qui l'utilisent.


La monnaie est un attribut de l'Etat. Elle marque la souveraineté des Etats. C'est une partie du package de l'indépendance mais les pays francophones n'ont jamais bénéficié d'elle. "Le CFA que nous utilisons n'est pas notre monnaie'' a affirmé notre communicateur. La zone franc a été crée au XIXe siècle et ne correspond plus aux besoins institutionnels dont les pays francophones d'Afrique ont besoin pour se développer.


Il a également saisi l'opportunité pour louer le courage du ministre togolais de la Prospective et de l’Évaluation des Politiques Publiques, M. Kako Nubukpo qui a avoué l'influence négative du système monétaire actuel sur le décollage économique des pays. des dénoncer les agissements du gouverneur de la BCEAO pour le limoger.


vendredi 22 mai 2015

Rosine Soglo a bien dit


Rosine Vieyra Soglo, la doyenne d'âge de la 7ème législature du Bénin a dénoncé "les fossoyeurs de l'économie qui se cachent à l'Assemblée.

Il est fréquent de retrouver dans plusieurs parlements en Afrique des fugitifs économiques. Ce sont des acteurs politiques qui après avoir spoliés, détournés les deniers publics vont se trouver refuge sous l'immunité parlementaire. Rosine Vieyra Soglo a eu le courage de les dénoncer. Il faudra revoir la moralité des éligibles à ces postes. Un devoir que les partis politiques auront du mal à accomplir.

samedi 16 mai 2015

Mariam Sankara, bientôt présidente du Burkina Faso

Après 27 ans d'exil, la veuve du président Thomas Sankara est revenue au Burkina Faso. Mariame Sankara n'a pour l'instant qu'une seule idée en tête:  rétablir la justice du décès de son mari. Mais elle peut bien aller au-delà de cette volonté et devenir présidente de la république.

Dans cette période décisive de la vie démocratique du Burkina Faso située dans l'après-Compaoré, le jeu politique se jouera de fort belle manière. Il y a des surprises surement agréables que nous réservent cette révolution d'octobre 2014. Les décisions prises par le Conseil National de Transition de rouvrir l’enquête sur la mort de Thomas Sankara annonce déjà les choses.

Justice du Marteau
Première dame pendant quatre ans seulement (1983-1987), Mariam Sankara a passé vingt ans d'exile en France et le reste au Mali. Accueillie en grande pompe le 14 mai 2015 à Ouagadougou où elle atterrit avec l'avocat de la famille, elle exige que la justice soit faite pour la mémoire de son mari. "Je me demande à toute personne qui détient des informations pouvant aider à l'avancement de l'enquête de bien vouloir nous les communiquer" a-t-elle déclaré pou appuyer cet engagement.
Cela s'inscrit dans une continuité amorcée depuis un temps sur la cène internationale à cette fin. Le 28 mars 2006, la Comité des droits de l'homme des Nations Unies l'avait donné raison ainsi qu'au Collectif juridique international "Justice pour Sankara" qui milite pour cette même cause.

Justice des Urnes

Pres de trois décennies après sa mort, Thomas Sankara bénéficie d'une grande estime de la part des burkinabé et d'autres peuple africains en général. Cette situation peut être à l'avantage de sa femme. Dans l'Etat actuel où se trouve le Burkina Faso, Mariam Sankara pourra bien avoir une excellente carrière politique si elle décide de s'y engager. Désormais, figure de proue des partis sankaristes, dont elle assiste actuellement à la convention, il ne sera pas étonnant qu'elle embrase une aventure politique.
Toutefois, retenons qu'elle affirme pas être candidate à l’élection présidentielle prévu pour octobre 2015. Elle rassure son soutien complet à la personne qui sera désignée comme candidat. Sa position sera très déterminante dans le choix qui sortira des urnes à l'issue des ces élections, elle-même n'étant pas exclut.

Le nouveau Barack Obama, Chuka Umunna

L'arrivée de Barack Obama à la tête des Etats-Unis en 2008, est l'une des révélations politiques remarquables de cette décennie. On retrouve en Grande Bretagne, un profil d'acteur politique qui est sur le même cheminement que lui. Il s'appelle Chuka Umunna. 

Jeune politicien, membre du parti travailliste, Chuka Harrison Umunna est la figure montante du parti Labour. Depuis 2010, il est représente sa formation politique dans le parlement de la circonscription de Streatham (Grande-Londres).

En commun
Chuka Umunna est surnommé le " Barack Obama britannique" par les médias De père nigérian, il a une mère anglo-irlandaise, ce qui double sa nationalité de fait. Née à Londres, il est diplômé en droit à l'Université de Manchester et devient avocat. Il apparaît comme un modèle de la réussite sociale et multiculturel anglais. Tous ces traits et une ressemblance physique appréciable, identifient Chuka Umunna à Barack Obama, le premier président noir des Etats-Unis.

"Dieu Est Le Plus Grand" 
Telle est la signification littérale, de Chuka en ibo, une ethnie du Nigéria auquel appartient le père de notre British Barack Obama. Dieu le plus grand rend grand. C'est qu'on peut noter dans les ambitions de notre personnage. D'ailleurs il brûle d'envie d'écrire une nouvelle page de l'histoire britannique en devenant le premier Noir à occuper  le 10 Downing Street, la résidence et le bureau du Premier ministre du Royaume-Uni.

mardi 12 mai 2015

Moussa Dadis Camara en come back!


En exil au Burkina Faso depuis 2010, l'ancien chef de la junte qui a dirigé la Guinée, Moussa Dadis Camara a annoncé sa candidature à la prochaine élection présidentielle. C'était le 11 mai dernier lors d'une conférence de presse à Ouagadougou.

A peine, un an d'exercice de pouvoir présidentiel (24 décembre 2008 au 15 janvier 2010), le Capitaine Moussa Dadis Camara s'est inscrit avec fracas sur la liste des présidents contestés et controversés de l'Afrique dans l'ère démocratique.
Arrivé au pouvoir par un coup d'Etat constitutionnel suite au décès du président Lansana Conté, il s'est illustré par une gestion armée et médiatique des affaires de l'Etat avec le Conseil National pour la Démocratie et le Développement (CNDD) dont il était le président.

« Osons avec courage et patriotisme pour gagner. »
A l'heure où Conakry traverse des crises de stabilité sociopolitiques pertinentes, l'ex-chef d'Etat se veut être le messie qui délivrera le peuple guinéen de sa souffrance. « Les souffrances des Guinéens n'ont que trop duré » a-t-il déclaré. Désigné le 3 mai dernier comme président et candidat du Parti des Forces Patriotiques et le Développement (FPDD), il compte sérieusement retourné au Palais Sékoutouréya par la voie des urnes. Ce désir est également motivé par la marche des centaines de femmes, le 08 mai à Nzérékor, réclamant son retour en Guinée.
Cet engagement reflète un caractère bien objectif. Il le traduit en ces termes « Il est temps d'aller affronter par tous les moyens légaux, les obstacles qui assaillent sans cesse le quotidien des populations ... que la bataille démocratique commence jusqu'à la victoire ».

Se mettre la corde au cou
Cette tentative de retour en Guinée est un grand risque que prend M. Moussa Dadis Camara. L'initiative est d'ores et déjà connu, sa participation à la prochaine élection présidentielle dont le calendrier électoral est actuellement  sujet de discorde entre l'opposition et le gouvernement du président Alpha Condé. 
Dans un rapport remis le 19 décembre 2009 au Conseil de Sécurité, la commission de l'ONU sur les massacres survenus  au  Stade du 28 septembre à Conakry ayant fait des nombreux victimes (plus de 150 morts, des femmes violées, ...) avait imputé la responsabilité  Moussa Dadis Camara. Cette commission avait estimé « qu'il existe des raisons suffisantes de présumer une responsabilité pénale directe du président Moussa Dadis Camara.»
Somme toute, M. Dadis Camara sera très tôt désillusionné après son retour surtout que beaucoup ont changé dans l'armée guinéenne. 
Wait and See..

lundi 11 mai 2015

Du Monopole à la libéralisation de la presse au Sénégal

Mamadou Kassé - Thierno Diop - Saliou Traoré -  Bernadette Sonko
Éclairer les étudiants du CESTI sur les étapes de l'évolution des médias au Sénégal, c'est l'objectif que s'est fixé Saliou Traoré, Mamadou Kassé et Abdoulaye Ndiaye, trois anciens cestiens, témoins du "monopole à la libéralisation de la presse sénégalaise." 


Pour comprendre les réalités de l’univers médiatique sénégalais, un retour en arrière s’impose. C’est dans ce cadre que s’est inscrit les intervenants du carrefour d’actualité du 06 mai dernier. Et ce fut, une mission bien accomplie à travers la présentation de leurs différentes communications. 

M. Saliou Traoré qui a ouvert le bal des interventions, nous a plongé dans les débuts de sa carrière professionnelle à l'Agence de Presse Sénégalaise (APS). Ici, le directeur très tôt, l'a fait comprendre que l'apprentissage et la pratique du journalisme ne sont pas synonymes au Sénégal. Et, cela a été fait en ces termes: "Laissez de côté ce qu'on vous a appris au CESTI". 
Après des décennies d'exercice à l'APS et correspondant depuis trente ans de l'agence espagnole EFE en Afrique Sub-saharienne, il a nuancé les périodes d'évolution de la presse sénégalaise qui partent de Senghor (1960-1981) marquée par une monopolisation certaine. Cette tendance s'est freinée avec l'époque de Abdou Diouf (1981-2000), selon le journaliste. Elle s'est vraiment libéralisée avec Wade (2000-2012). En constatant la floraison des organes d'information du nouveau ère politique, il déplore tout de même la qualité de plus en plus piètre du contenu des programmes des médias (trop de divertissement).

M. Mamadou Kassé, promotionnaire du précédent communicateur a étayé ses propos avec une explication des courants idéologiques politiques qui déterminaient à l'époque la diversité des médias au Sénégal. Le pluralisme médiatique a influencé le pluralisme politique. 


Senghor, le professeur de Français des journalistes
Oui, le Président poète était très féru de la presse écrite et de la radio notamment. Au palais présidentiel, il organisait fréquemment des séances de mise à niveau en grammaire, syntaxe et de diction, auxquelles sont conviés les journalistes des différents organes d'information. La procédure était fort simple. Au préalable, il relevait les fautes de chaque publication et édition. Et, la suite était un renforcement de capacité au style de l'école primaire.

Abdoulaye Ndiaye, le dernier intervenant a retracé, de façon très appréciable l'historique de la mise en place de la télévision au Sénégal.

Émaillée d'anecdotes très illustratives, ces moments d'échanges ont permis aux étudiants du Cesti de retrouver avec aisance le fil historique des médias au Sénégal.


Laurent Jimaja, 1er africain d'origine élu à un Conseil administratif suisse

Ce dimanche 10 mai 2015, M. Laurent JIMAJA, béninois d'origine, a été élu au Conseil administratif dans la commune du Grand-Saconnex à Genève. C'est une première qui va marquer l'histoire suisse : un intellectuel suisse d'origine africaine  devenu conseiller administratif.

C'est historique. Après son élection, M. Laurent JIMAJA déclarait fièrement : 
« Je voulais montrer que même lorsqu'on n'est pas né en Suisse, on peut y être élu et faire de grandes choses. Il ne faut jamais baisser les bras, tout est possible dans la vie.»

Formateur d’adultes, ayant des compétences en contrôle de gestion, économie et gestion de l’environnement, Laurent JIMAJA est d’origine béninoise, 55 ans, père de deux jeunes adultes. 



Il est conseiller municipal au Grand-Saconnex depuis 2003, Président du Conseil municipal en 2013-2014. Il a travaillé dans la commission des finances de la commune de Grand-Saconnex (Ad hoc Statut du personnel communal). Président de l’association du Jumelage Grand-Saconnex Carantec, Vice-président de SWISSAID-Genève, il est également membre de diverses associations. 


Grand défenseur de la transition écologique et sociale, il s’est engagé pour l’optimisation de la gestion des ressources du Grand-Saconnex. Ses engagements politiques :
  • Favoriser une gestion communale respectueuse de l’environnement et des besoins des générations futures;
  • Développer une prise en charge adéquate des enfants ; • pour une administration communale proche et adaptée aux besoins des Saconésiennes et des Saconésiens;
  • Promouvoir une commune qui ne laisse personne de côté;
  • Encourager les citoyen-ne-s dans l’adoption de gestes favorables à l’environnement et au bien-être de tous;
  • Intégrer le vieillissement de la population comme un atout générateur d’idées novatrices.
Du courage pour lui!
Ici nous devrions l'être aussi.

Kedougou, vu par son maire Mamadou Cissé

Face aux étudiants du Cesti, le 23 avril 2015, le député-maire de Kedoudou, M. Mamadou Cissé   a présenté la cartographie administrative, socio-économique et sécuritaire de la région la plus du Sénégal en ressources minières.

Située dans la partie orientale du Sénégal (Sud-Est), Kedougou est l'une des régions les plus convoitées du pays de la Teranga. Contenant plusieurs sources économiques et financières dont les plus en vue sont les mines d'or, Kedougou est devenue un site stratégique  que son administrateur décentralisé, M. Mamadou Hadji Cissé a passé au peigne fin au Carrefour d'actualité du Cesti dans la matinée du 23 avril 2015.

Du sang neuf!
Mamadou Cissé, député-maire de Kedoudou est le plus jeune parlementaire du Sénégal. Formé dans les mines et expert, il est venu apporter du sang neuf à Kedougou qui serait resté longtemps dans une hémorragie économique à cause de la continuités des mauvaises gestions qui ont précédés. "La gestion foncière à Kedougou au paravant n'était pas catholique" a déclaré l'invité pour soutenir cet état de chose. Il est à l'oeuvre pour l'élaboration du code foncier plus emprunt aux défis des régions concernées.

Pas de Sécurité!!
La sécurité est l'un des défis qu'entends relever le maire. En effet, cette contrée est caractérisée par une absence notoire des forces de sécurités de l'Etat (commissariat de police et gendarmerie). Après des sollicitations officielles  au près des ministères de la défense et de l'intérieur le député-maire a déploré la suite d'insatisfaction qui marque ses efforts à ce sujet.

Les signaux sont verts
Très ambitieux,  M. Mamadou Hadji Cissé a fait montre d'une connaissance approfondie de la situation réelle que traverse son domaine d'action territorial. Il a rassuré que désormais tous les signaux sont verts pour un décollage économique de  Kedougou grâce à plusieurs mesures. En exemple, il a évoqué la mise en oeuvre des systèmes de collecte de taxe divers (taxe de place du marché, taxes de stationnement des camions, ...) qui ont redonné de souffle aux caisses de la mairie.

Bob Marley et la jeunesse africaine: intimité culturelle et engagement mitigé

Comme Coca-cola, Bob Marley est un nom connu de tous - sans exagération- sur le continent africain. Idole musicien pour les uns ou  combattant engagé de la liberté pour les autres, il porte plusieurs casquettes dans les sphères socioculturelles des pays africains. Là, c'est la jeunesse, où du moins une frange importante qui l'adule au point de le déifier. Quel amour ou quel amitié transgénérationnel continue de les lier.

Robert Nesta Marley (6 février 1945 - 11 mai 1981)  à l'état civil, Bob  Marley est une figure mythique de la scène musicale mondiale qui a su impacter les peuples sous domination et même libre. Pour cette arriver, il a eu comme moyens principaux sa verve, son style musical (ska, reggae), ses prises de position et ses dreadlocks. 
Il importe de préciser que la majeur partie de la jeunesse africaine de nos jours a découvert l'artiste grâce à sa discographie très enrichie que le temps ne détériore pas. Il fait montre d'un fort sentiment d'admiration et de parentalité de leur part. Comme un stratification social, il passe de génération en génération et reste une marque indélébile dans leur champ culturel. Il reste une conscience de motivation à leur disposition.

"Émancipez-vous de l'esclavage mental, 
Personne d'autres que nous-même 
Ne peut libérez nos esprits"

Avec de tel discours, Bob Marley pendant toute sa carrière a su haranguer ses amateurs des caraïbes et de l'Afrique en les incitant à se libérer du joug de domination blanche. Get up Stand up for your right, One love, et bien d'autres titres sont toujours d'actualité sur le continent vu l'ambiance d'instabilité politique et d'incertitude de l'avenir de la jeunesse africaine.
Ainsi la couche juvénile militante de l’Afrique et de sa diaspora se repère pour continuer sa marche vers une émancipation sociale et culturelle.

" Tu ne sais jamais a quel point tu es fort 
jusqu'au jour où  être fort reste la seule option"

Africain plus que jamaïcain, Bob Marley a toujours revendiqué un retour aux sources. En affirmant, l'identité africaine par l'esclavage et la colonisation, il a été et continue d'être l'avocat de l'Afrique défavorisée. Mais 34 ans après sa disparition, que peut-on retenir de ses legs à cette jeunesse?
Force est de constater, que la jeunesse africaine, celle qui l'adore, s'inspire dans la consommation du chanvre indien avec un rastafarisme endémique, le tout dépourvue d’idéologie de libération. Elle se désengage sans vraiment s'en rendre compte. Dommage!

mercredi 6 mai 2015

L'armée Sénégalaise au Yémen: le passage au mouroir


Les forces armées sénégalaises vont prendre part à l'opération « Redonner l'espoir » initiée par l'Arabie Saoudite au Yémen. C'est une décision prise par le président Macky Sall et lue à l'Assemblée nationale le 04 mai 2015 par son ministre des affaires étrangères.

Le Sénégal veut envoyer un contingent de 2100 hommes (Jambars) en Arabie Saoudite. Les raisons évoquées pour ce choix sont appréciables: affirmer l'esprit de fidélité aux relations fraternelles toutes particulières entre les peuples Saoudiens et Sénégalais; protéger et sécuriser les lieux Saints de l'Islam (Médine, La Mecque) entre autres. On tombera tous d'accord que ces raisons sont loin d'être exhaustives. 

Le non-dit
Des raisons diplomatiques ont forcement motivées cette décision. Est-ce des pétrodollars? Est-ce pour faire souffler les comptes du PSE (Plan Sénégal Emergent)? En tout cas, par cet acte, le Sénégal décide de rejoindre la coalition composée de pays arabes sunnites (Emirats Arabes Unis, Koweït,  Maroc,, Qatar)  qui combattent les rebelles houthis de Yémen. 
Mais où combattront les Jambars? La guerre contre le terrorisme, selon les spécialises, est une guerre asymétrique. Le prix risque d'être lourd à payer. Le Yémen est un vivier du terrorisme. Fief des groupes djihadistes, la coalition s'est accrochée aux bombardements aériens pour son offensive car le Yémen est un mouroir.

Pas de Casque bleu
En effet, aucune résolution du conseil de sécurité de l'Onu n'a encore légitimé cette offensive militaire au Yémen. Il y a actuellement 16 opérations de maintien de la paix dirigées par le Département des Opérations de Maintien de Paix. Engagé les Jambars sur ce front serait simplement agi de son plein sans l'aval de l'instance chargée de pacifier le monde.


La paix, comme la guerre, 
Est un travail à temps plein.

Tempête...
Débutée le 19 mars avec le nom de "Tempête de décisive", cette opération a changé de nom depuis le 21 avril. Elle s'appelle maintenant "Redonner l'espoir" et son nouveau mot d'ordre est: la sécurité, le contre-terrorisme et la recherche d'une solution politique. L'armée sénégalaise engagée sur d'autres fronts (Mali, Côte d'Ivoire, Somalie) combattra dans ce contexte des ennemis invisibles.
Se trouvant à environ 6738 km de Yémen, le Sénégal peut être secouer par la tempête des djihadistes. Ceux-ci attaquent le plus souvent les pays qui luttent contre leur position quelque part. Le cas le plus récent est celui des Shebabs somaliens au Kenya. 
Mais pas de peur! Encourageons la promotion de la paix.

Répudié du FN, Jean Marie Le Pen répudie sa fille.



Le lundi 04 mai 2015, Jean-Marie Le Pen a vivement réagi à sa suspension par le bureau exécutif du Front National (FN), le parti qu'il a lui-même créé en 1972. Très remonté contre sa fille, la présidente du parti, il explique notamment qu'il « ne se reconnaît pas de lien avec une personne qui le trahit de façon aussi scandaleuse ». Par conséquent il la répudie.

L'héritage 
« J'ai honte que la présidente du Front National porte mon nom » M. Le Pen a maintenant honte que Marine Le Pen, sa fille préférée ou jadis préférée porte son nom.  Elle a longtemps été bercée par l'insolence de son père dont elle est héritière. Et, c'est à cet titre qu'elle s'affiche dans l'arène politique français où elle tente de s'imposer.
Octogénaire, celui-ci a multiplié des déclarations polémiques certains derniers temps. Par exemple, au début du mois d'avril, il qualifia les chambres à gaz du régime nazi de détails de la seconde guerre mondiale. Alors, cette sanction montre à quel point Marine Le Pen s'est désolidarisée de lui.

Justice et Dignité
« Je ne suis pas du tout retraité politique ... je pense à l'attaque ...»
Jean-Marie Le Pen, dessaisi du statut  d'adhérent de FN, pense à une autre étape. Il veut « rétablir la justice et la dignité dans un parti politique qui jusque là en faisait une règle ». Comment oser parler de dignité? La dignité est l’ingrédient qui a toujours manqué à la majeur partie des politiciens. La famille Le Pen par prises de position (racisme,...) ne l'a jamais possédé.
Comme tous les jeux sont bons en politique pour monter sa côte de popularité, peut-être les Le Pen font de la digression. Ce qui prouvera que la dignité a déserté leur depuis fort longtemps.

lundi 4 mai 2015

Le Venezuela sous la pluie USA

L'hostilité américaine contre la marche révolutionnaire du Venezuela continue. C'est l'ambassadeur du Venezuela à Dakar, M. Eddy CORDONA qui le confirme le mercredi 29 avril 2015 au Carrefour d'Actualité organisé par le CESTI. 

Habitué de ces moments de rencontre avec les étudiants du Cesti, M. CORDONA avant d'exposer sa communication à clarifier la situation actuelle que traverse son pays face à la tempête créé par les Etats-Unis (USA) à son encontre. Comme une pluie intempestive, les assauts américaines (déstabilisations, soutiens politique et financier à l'opposition, guerre économique, guerre médiatique, ...) amplifie la détermination du peuple venezuelien a résisté.

Washington rengaine 
Le président des USA, Barack Obama, a annoncé lundi 9 mars l'adoption de nouvelles sanctions contre le Venezuela. La Maison Blanche a qualifié le Venezuela de "menace pour la sécurité" des USA. Un surplus d'ingérence de Washington dans sa croisade anti-bolivarienne qui se fonde sur la politique intérieure venezuelienne.  En effet, les USA en évoquant l'intimidation des opposants politiques exige "le respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales" et la libération de tous les prisonniers politiques" au Venezuela.

La révolution en marche...
Par la suite, M. CORDONA a présenté deux communications qui portent respectivement sur l'historique de la révolution bolivarienne du Venezuela et le débat politique d'émancipation.
Pour le premier, trois étapes constituent fondamentalement la marque de la politique de gouvernance au Venezuela: la révolution bolivarienne. 
  • La décennie 1989-1999 où naît la révolution bolivarienne. Conçue de main de maître par Hugo Chàvez "le commandant éternel de la révolution", cette révolution est le résultat des concepts politiques énoncés par Simon Bolivar, grand penseur politique et acteur majeur de l'émancipation des colonies espagnoles d'Amérique Latine. 
  • 1999-2009 est un moment de récupération de la révolution. A l'aurore de son application, il est canalisé par la démocratie participative et la nationalisation des industries.
  • 2009-2019: Il est question ici, de l'application des mesures de transition de système politique venezuelien, la révolution bolivarienne vers "le socialisme du XXIè siècle". Tout ceci entraînera la repolitisation et la repolarisation du pays, qui s'exprimera avec la réunification du peuple pour la solidarité nationale.
En ce qui concerne, le débat politique d'émancipation, le diplomate s'est accentué sur les notions de démocratie participative, protagoniste et révolutionnaire pour étayer son argumentation. Il a annoncé combien le Venezuela est dans une phase d'approfondissement de sa révolution qui priorise la justice sociale et le développement économique.