mardi 31 mai 2016

AUDIO: Israel-Sénégal: les enjeux d'une collaboration stratégique

Focus sur le Radicalisme religieux en Afrique avec Pr Bakary SAMBE

La nouvelle guerre. Les nouvelles formes de violence. Dieu et les hommes. La foi ou la raison. L'Afrique face à un nouveau démon: le radicalisme religieux. Face aux étudiants du centre d'études des sciences et techniques de l'Information, le Professeur Bakary Sambe est revenu de long en large, ce 11 mai, sur les nouveaux défis sécuritaires du continent africain.

James P. ZUMWALT « L'entreprenariat des jeunes saura développer l'Afrique »

L'entrepreneuriat est l'un des thèmes qui abondent l'espace des jeunes ces temps-ci. Son excellence M. James P. ZUMWALT, ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique auprès de la République du Sénégal et de la République de Guinée Bissau n'a pas dérogé à la règle. Au cours du carrefour d’actualité organisé au CESTI le 30 avril dernier, le diplomate a montré comment les jeunes peuvent relever l'Afrique grâce à leurs idées entrepreneuriales.

« Ce sont les innovations qui sont les moteurs du développement en Afrique ». A ces mots, M. ZUMWALT plante le véritable décor de son intervention devant les étudiants journalistes du Centre d'Etudes des Sciences et Techniques de l'Information (CESTI) de l'Ucad. Le diplomate s’est appuyé sur les exemples de réussite de jeunes sénégalais qui ont réussi dans le domaine. 

Il a cité notamment Mame Khary Diene qui est la patronne des laboratoires Bio essence aux USA et Elhadji Abou Gueye, créateur de Banlieue Up au Sénégal spécialisée dans l’amélioration de l’environnement matériel, mental et économique de Guédiawaye en banlieue dakaroise. Ces deux profils en dit long sur sa détermination de montrer la possibilté des jeunes de réussir grâce à l'entrepreneuriat. « Vous devez créer des emplois et non attendre que l’Etat vous recrute », a-t-il soutenu.

Selon lui, en créant de petites entreprises, les jeunes contribuent à l’élan économique.   James Zumwalt a exhorté les jeunes à croire en eux. Les USA sont prêts à les aider notamment à travers l’initiative YALI (Young Africain Leaders Initiative) créé par le Président Barack Obama pour stimuler le potentiel de la jeune génération.

Le diplomate a aussi salué le renforcement de la démocratie au Sénégal avec notamment l’action de jeunes leaders qui influencent et contrôlent l’exercice des pouvoirs publics. Il a cité l’exemple de la plateforme « Y’en a marre » qui a suscité au-delà du Sénégal d’autres réformes en République Démocratique du Congo et au Burkina-Faso.

La démocratie est menacée par l’extrémisme, dira-t-il avant d’inviter les Etats africains à joindre leurs forces à celle des USA pour combattre ce mal. En la matière, James Zumwalt a salué les efforts du Président Macky SallLes Droits de l’Homme ont marqué aussi l’intervention du diplomate. Il y a encore des efforts à faire dans ce sens y compris aux Etats-Unis. Il a évoqué notamment le cas des enfants talibés (mendiants) dépenaillés qui peuplent les rues de la capitale sénégalaise.

Saluant le rôle crucial que joue le journalisme de qualité dans la vie des sociétés modernes, James Zumwalt a indiqué que le Cesti est une école prestigieuse. L'ambassadeur des Etats-Unis au Sénégal a invité les jeunes à susciter et instaurer le changement.

lundi 30 mai 2016

VIDEO: CLIMAT: LE GRAND BLUFF DES MULTINATIONALES

Une vidéo à regarder à tout prix.

Hissène Habré - Le long chemin vers la justice

Il y a plus de 25 ans, au Tchad, Souleymane Guengueng , un fonctionnaire profondément croyant qui a vu des dizaines de ses codétenus succomber à des actes de torture ou à la maladie dans les prisons de Hissène Habré, s’est juré que, s’il sortait vivant de prison, il lutterait pour la justice.


Aujourd’hui, j’étais assis aux côtés de Souleymane et d’autres survivants dans une salle d’audience du Palais de Justice de Dakar lorsque Habré a été condamné pour les atrocités qu’il a commises par une cour spéciale au Sénégal, pays dans lequel il profitait d’un exil doré depuis sa chute du pouvoir en 1990.
  

Pendant de nombreuses années, alors que Souleymane et les autres victimes rencontraient obstacle après obstacle dans leur chemin vers la justice, le refrain commun était qu’ils n’y arriveraient jamais. Mais dans une affaire qui semblait à maintes reprises enterrée, les victimes ont bien fait comprendre qu’elles n’abandonneraient jamais.

Elles ont engagé des poursuites au Sénégal et en Belgique, et sont allées devant le Comité des Nations Unies contre la Torture,  devant l’Union africaine et, avec le soutien de la Belgique, devant la Cour internationale de Justice. Comme l’a récemment écrit le New York Times : « de nombreux pays africains ont souffert de dictateurs violents, de seigneurs de guerre et de bains de sang impunis. Mais l’affaire Habré se distingue grâce à des victimes déterminées qui ont été conseillées et soutenues par Human Rights Watch et d’autres activistes ».



Des personnes extraordinaires, certaines connues et d’autres non, ont ajouté leur « grain de sable » à cet effort. Aucune, pourtant, n’aura autant contribué à cette lutte que Jacqueline Moudeina, une avocate tchadienne courageuse et déterminée qui a survécu en 2001 à une attaque à la grenade d’un complice de Habré et qui mène la lutte avec les victimes. Des éclats sont encore incrustés dans sa jambe.  Clément Abaifouta, le « fossoyeur » forcé d’enterrer les autres détenus dans des charniers, a repris l’association des victimes lorsque des menaces de morts ont obligé Souleymane Guengueng à s’exiler. Et tout a changé pour les victimes quand Macky Sall est devenu Président du Sénégal en 2012 et que sa première Ministre de la Justice, Aminata Touré, « Mimi la tempête », a fait de l’affaire Habré la pierre angulaire de sa campagne contre l’impunité et la corruption.


Cette affaire a été un long périple pour moi aussi. Il a commencé en 1999 alors que je travaillais encore sur l’affaire Pinochet, un précédent qui a inspiré les victimes tchadiennesMalheureusement, nombreux sont les survivants des geôles de Habré qui sont décédés avant d’avoir pu assister au procès et à la condamnation de leur dictateur, comme mes amis Ismael Hachim, Samuel Togoto et Sabadet Totodet. ‘Papa’ Adimatcho, sévèrement torturé en prison et alité ces dernières années, est mort deux jours seulement avant son témoignage prévu en visio-conférence devant les Chambres africaines extraordinaires.



Aujourd’hui restera cependant gravé dans l’Histoire comme le jour où un groupe déterminé de survivants ont réussi à faire traduire leur dictateur en justice. « Aujourd’hui, je me sens dix fois plus grand que Hissène Habré », a déclaré Souleymane Guengueng après le verdict. Nous espérons qu’à l’image des victimes de Hissène Habré qui ont été galvanisées par ce que les survivants de Pinochet avaient accompli, d’autres survivants, d’autres militants seront à présent inspirés par ce que les survivants du régime de Habré ont été capables de réaliser : la justice

Reed Brody

mardi 17 mai 2016

Facebook: Connaitre les émotions pour faire consommer

Les réactions proposés par Facebook sur chaque publication
Facebook ne manque jamais une occasion d’améliorer la collecte des informations qui concernent ces abonnés. Dans un but entièrement commercial, le géant américain de la communication a récemment fait apparaître de nouvelles sortes de réactions 
Abonné et Produit 
Cela ne devrait plus être une surprise pour qui que ce soit. Pour Facebook, chaque utilisateur est un produit à vendre. Nous sommes tous des articles que le plus grand réseau social propose à ses clients ou plutôt autre client c'est-à-dire ses annonceurs. Les réactions que nous exprimons, permettent de mieux nous connaître et ainsi, comme le précise le réseau social, de nous proposer la meilleure expérience possible en fonction de notre profil qui se fait de plus en plus précis. C'est une question de rentabilité. 
Facebook se sert des clics sur les boutons pour compiler des statistiques sur ce qui génère des émotions chez les internautes, et ainsi l’aider à vendre toujours plus de clics sur des publicités qui, c’est bien connu, fonctionnent mieux lorsqu’elles sont elles même génératrices d’émotions. Accessoirement, on consomme davantage quand on est heureux, et donc Facebook pourrait être tenté de cacher les contenus qui rendent triste ou en colère.
Les six et les signes
En limitant leur nombre à six, Facebook compte sur le fait que vous exprimerez plus facilement votre pensée ce qui permettra aux algorithmes tournant en arrière-plan de mieux vous cibler. C'est une analyse synthétique et moins complexe. Ironiquement "Time is Money". Sans moral.

Le Vénézuela dans l’impasse


Le Venezuela est sur la sellette. C'est la prolongation de l’état d’exception qui plonge le pays. Avec la décision prise, hier, par le Président Nicolas Maduro, de prolonger l’état d’exception dans son pays, les inquiétudes augmentent. Son gouvernement s’est vu accroître les pouvoirs sécuritaires et va désormais assurer la distribution des produits alimentaires. 

Les Forces armées du peuple et de la milice sont invités à des exercices militaires nationaux. Est-ce à dire que le pouvoir exécutif vénézuélien a franchi un pas de plus vers l’autoritarisme ?

Depuis la victoire d'une coalition d'opposition aux électionslégislatives, fin 2015, doublée de la récente destitution de la présidente brésilienne Dilma Rousseff, le successeur de Hugo Chavez mesure le risque de ne pas finir son mandat. La fin du chavisme dans ce pays pétrolier de l’Amérique latine qui a subi, en 2015 une inflation de 180,9 %, une des plus élevées au monde, et un recul du PIB de 5,7 %.

Les 1,8 million de signatures rassemblé par  l'opposition, début mai, pour lancer le processus du référendum pour révoquer le président montre la profondeur de la situation. D’une population estimée à environ 33.221.865 d’habitants, le pays est confronté a beaucoup de difficulté.

Le Venezuela vit au rythme des coupures d'électricité quotidiennesLes services publics ne sont ouverts que deux jours par semaine, tandis que les pillages de commerces et les pénuries se multiplient. La terre de la révolution bolivarienne sombre chaque jour un peu plus dans la crise politique, économique et sociale.


Attendons de voir si l’appel à manifester lancé par Henrique Capriles, l’un des virulents  chefs de l’opposition se tiendra demain mercredi. Car, le même ordre n’a pu été concrétiser la semaine dernière suite à l’intervention musclée des forces de sécurité pour bloquer les rues.

mardi 10 mai 2016

Neuf propositions pour booster le football sénégalais



Suite au constat du niveau stationné du football sénégalais,  des experts ont exposés leurs visions pour remettre à plomb le secteur. C’était devant les étudiants en Journalisme du Centre d’Etudes des Sciences et Techniques de l’information (CESTI) de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, le 04 mai 2016 

Ces propositions faite le Dr Oumar Dioume pour relancer éfficacement le football au Sénégal s'articulent principalement sur 9 points :
ü  Professionnaliser les navétanes pour la viabilité du football local
ü  Nouveau modèle économique en faisant des joueurs de football des payeurs de taxe. Leur demander de payer une partie de leurs impôts au Sénégal dans le cadre de la double taxation
ü  Une équipe nationale locale, (même s’il se réjouit de l’ossature de l’équipe actuelle constituée en partie de joueurs olympiques). Un lien entre l’équipe A et les petites catégories
ü  Un conseil des plus anciens footballeurs et entraineurs pour soutenir les actuels joueurs et les mettre à contribution
ü  Un conseil des anciens journalistes
ü  Un conseil des anciens supporters
ü  Réintroduire le sport à l’école à défaut, organiser des tournois permanents entre école de football
ü  Une interaction entre les ingénieurs et les footballeurs, introduire la biomécanique dans le football
ü  Cellule de réflexion sur le football
ü  Entre l’Ebad, le Cesti et les journalistes pour retrouver les anciennes images