lundi 5 juillet 2021

ALIMA, une action humanitaire innovante



Créée en 2009, ALIMA a pour ambition de transformer la médecine humanitaire à travers l'innovation et la recherche. Aujourd'hui, cela fait 12 ans qu'ALIMA agit conformément à sa charte dont les principes guident quotidiennement ses acteurs.

Son modèle est unique. En combinant action humanitaire, recherche et partenariats locaux, ALIMA propose le modèle le plus efficient de la médecine humanitaire actuelle : on soigne mieux, à moindre coût, tout en créant de l'innovation et en renforçant les capacités locales. ALIMA s'assure ainsi que son investissement aura l'impact humain le plus important possible.



La crise au Sahel : et si la région change de nom ?


Face aux multiples rebondissements dans la saga de la sécurité au Sahel, il devient de plus en plus évident d'entrevoir une solution différente. Un autre espoir. Très longtemps, tous les regards étaient fixés sur la fin des crépitements de balles et sur le retour à une "vie normale", deux rêves encore permanents mais irréels. Il serait temps d'explorer d'autres pistes de solutions, de changer de nom au combat. 
  

Le vendredi 2 juillet dernier, le ministère des Armées en France a annoncé, la reprise des opérations conjointes des militaires français avec les forces de défenses et de sécurité du Mali. Marche arrière ? Force de l'évidence ? ou intimidation ratée ? Les soubresauts de question que soulèvent cette décision peuvent s'égrener comme un chapelet mais la principale raison est connue : la guerre au sahel n'est pas finie, la France s'avouerait vaincue avant l'heure.

En effet, un mois plus tôt, le 3 juin dernier, le président français, Emmanuel Macron, avait suspendu les opérations #Barkhane au Mali en représailles au coup de force des autorités de la transitaire notamment des militaires qui ont évincé du pouvoir le président et le premier ministre de transition dûment installés en septembre dernier. Tout compte fait, la realpolitik ou du moins la real diplomatico-sécuritaire dans la région envisage aux esprits éclairés de revoir les scenarios de sortie de crise pour sonner le glas de ce conflit asymétrie connu mais non maitrisable.

La décision de la France fait réfléchir et renforce la certitude de certains observateurs. La surmilitarisation de la crise dans la région n'a nullement contribué à sa stabilité. Il faudra envisager clairement une option moins militaire.

https://twitter.com/EtatMajorFR/status/1412033120853954560?s=20

Et si la guerre changeait de nom ?

En faisant référence à certains textes bibliques, il serait possible de proposer que le sahel change de nom. La parfaite illustration est Juda dans temps avant Jésus-Christ qui a changé de nom pour s'appeler "Israël". Ce changement de statut a porté des fruits car les guerres ont laissé peu à peu place à une période de paix avec prospérité dit shalom en hebreu. 

Et si un Dieu du sahel existe, il se trouverait dans les dynamiques communautaires de cette région.