jeudi 9 mars 2017

JIF 2017: Une église au chevet des femmes détenues sénégalaises

Dans l’ambiance calme de de la matinée du 09 mars dernier au Centre de détention des femmes, une quinzaine de femmes entrent les bras chargés de balles d’habits, de couvertures, de sérails entre autres au grand bonheur des prisonnières. 
Membre de la délégation, Marie Rose, justifie sa présence sur les lieux par « une recommandation de notre Seigneur ». Pour confirmer ses propos, la jeune femme cite un verset biblique « J'étais nu, et vous m'avez vêtu; j'étais malade, et vous m'avez visité; j'étais en prison, et vous êtes venus vers moi » (Matthieu 25:36).
C'est dans le cadre de la célébration de la Journée internationale de la femme (JIF), que sa communauté religieuse (Christ Embassy du Sénégal) a fait, un don de vivres et de matériels aux femmes détenues du Camp pénal de Dakar. Pour les bienfaiteurs, il s’agit de témoigner « l’amour de Christ » envers ces femmes qui traversent des conditions particulières.
Conduit par Pasteur Anita, responsable des femmes de l’église, le cortège a réjoui le cœur de la vingtaine de femmes détenues venues à sa rencontre. Dans son mot de circonstance, elle a exhorté ces femmes sur l’importance de ne pas se décourager et de continuer à se confier à Dieu. « La prison, c’est pour vous former. Vous êtes le futur de cette nation », a-t-elle motivé son auditoire. Avec l’exemple de personnages bibliques dont Joseph qui a quitté la prison pour le palais en Egypte, elle a invitées ses dernières à se consacrer à la prière. « Dieu vous donnera vos miracles », rassure-t-elle.
Dans une approche participative, ces prisonnières ont entonné des chansons pour « glorifier Dieu ». Dans cette atmosphère teintée d’émotions, elles ont remercié leurs donateurs par la voix de leur porte-parole C. M. « Aujourd’hui, le Seigneur nous a visité. Merci pour votre soutien spirituel et matériel », a-t-elle affirmé, toute émue.
Touchée par l’accueil chaleureux et l’impact, le pasteur Anita déclare qu’une telle visite se fera régulièrement. « Désormais, nous serons à leur côté chaque mois », précise l’ecclésiastique. Au même moment, la Maison d'arrêt et de correction (MAC) de Rufisque a reçu une autre délégation de la congrégation.

Présente au Sénégal depuis 2006, cette communauté religieuse s’active dans le domaine social et sanitaire. Elle cherche à améliorer la situation des couchesvulnérables de la population (enfants, femmes, détenus …) par la remise de dons et autres interventions.

mercredi 8 février 2017

Billet: #PenolopeGate: Ça dérange

La famille et la politique. Voilà un couple homogène qui ne peut se cacher, pour longtemps, pour vivre son amour sur le dos du trésor public. Exact ! Et l’affaire #PenelopeGate en est la parfaite illustration.

Elle émeut beaucoup les français. Elle dérange et perturbe les chances de  François Fillon, candidat « irréprochable » des Républicains de se faire élire pour la présidentielle dans trois mois. Mais ailleurs, en Afrique, elle n’ébranle personne. Au contraire, on en rit. On en ricane.

Ici, les politiciens ont vendu leur conscience. La morale a déserté le forum depuis des décennies. Dans le fond, il n’y a rien d’anormal de travailler ses proches lorsqu’on occupe un poste politique. Mais là où le bât blesse, c’est que ces derniers perçoivent de l’argent pour un travail qu’ils ne font « visiblement » pas. Et c’est ce qui dérange.

Quel africain sera étonné de savoir que ses élus emploient « fictivement » des assistants ? Quel togolais sera étonné des révélations d’un journal – qu’il soit Canard enchainé (France) ou Le Canard (Togo) – sur les liens huilés de entre la famille Gnassingbé et les finances de l’Etat ? Pas besoin d’être Saint Thomas avant de croire.


Si M. Fillon « s’excuse » et réaffirme la « légalité des emplois de son épouse et de ses fils », les dirigeants africains ne le feront pas. Ils ne sont pas dérangés. On se rappelle de Yayi Boni, l’ancien président béninois qui n’hésite pas à dégainer la formule « je suis responsable mais pas coupable », une parade pour s’extirper moralement.

mardi 7 février 2017

Vidéo: Gifted Mom, l'application à la rescousse des femmes enceintes

Créée par un jeune ingénieur en informatique camerounais, Alain Nteff, Gifted Mom est une start-up qui propose aux femmes enceintes de répondre gratuitement à leurs questions. Un reportage de Réussite, l’émission coproduite par le groupe Jeune Afrique, Canal + et Galaxie presse.


Gifted Mom leur rappelle également les échéances importantes - les consultations prénatales - dans le suivi de leur grossesse, le tout directement sur leur téléphone portable.

mercredi 1 février 2017

Centre Hospitalier Universitaire Sylvanus Olympio: Inconscience professionnelle

Sous tous les cieux, le désir ardent du malade est d’être guéri. Et pour cela, l’hôpital symbolise le lieu d’espoir et de délivrance par excellence. Mais les habitants de Lomé, comme ceux de la plupart des villes africaines, n’accepteront pas cette affirmation. Car, le plus grand hôpital de la capitale, le Centre Hospitalier Universitaire Sylvanus Olympio conduit vite à la morgue qu’à la maison.

Woegna Akossiwa pourra témoigner. Chose impossible car elle est déjà morte. Victime de la négligence des agents du département de Radiologie, elle est passée de la vie à trépas dans l’attente de soins pour une toux chronique. Ce qui a manqué à ces derniers, ce n’est ni les moyens techniques, ni les ressources humaines mais plutôt la conscience professionnelle.

Rabelais a eu raison de dire que « science sans conscience n’est que ruine de l’âme ». L’âme de Woegna Akossiwa ainsi que celle Monique Koumateke, une camerounaise morte en couche devant l'hôpital Laquintinie à Douala, s’est envolée à cause de l’absence de l’irresponsabilité des agents de santé.


Se prenant comme des dieux, ils réclament pourtant de meilleure condition de vie et de travail en égrenant de long chapelet de revendications. Désormais, il faudra se méfier de leur bonne foi, eux qui pourtant avaient prêté serment.

Cet article est un billet

jeudi 5 janvier 2017

Amina Mohammed en campagne pour la présidence de l'Union africaine au Cesti

« Je veux diriger l’Union africaine parce que nous avons une dette envers la jeunesse. Celle de lui fournir un emploi ». Telle est la déclaration du ministre des Affaires étrangères du Kénya, Amina Mohammed, candidate au pour  la présidente de la commission de l’Union africaine. En visite au Cesti, elle entend combattre la pauvreté est le terreau fertile dont profitent les groupes jihadistes. 

Face aux étudiants du Cesti, elle affirme que « il faut que vous nous forciez, en tant que gouvernants, à vous ouvrir les frontières afin que vous puissiez circuler librement et profiter des opportunités ».
  
La ministre des Affaire étrangères du Kenya en campagne compte mettre en œuvre une politique de développement économique basée sur l’inclusion et la durabilité. La diplomate de carrière mise sur l’ouverture du marché africain afin de booster les échanges entre pays. Ce qui est de nature à créer une chaine de valeurs en une courte période, notant, au passage, que 10 des pays « qui avancent le plus » sont en Afrique.

Ainsi la candidate met au centre de son action les jeunes et les femmes. « Je ne crois pas que votre genre définisse votre capacité à réussir », dira la première femme ministre des Affaires étrangères au Kenya depuis 2013. « Le genre féminin n’est pas handicap », poursuit-elle, insistant sur le sens du leadership que doit incarner la femme.      



L’ancienne directrice exécutive adjointe du Programme des Nations unies pour l'environnement (Pnue) trouve que cette juridiction ne devrait pas être de première instance mais plutôt de dernière instance. Elle met aussi des réserves quant au choix des juges de cette cour qui devraient « avoir au moins avoir siégé à la Cour suprême de leurs pays respectifs ». Enfin Mme Mohamed demande un traitement équitable et un même niveau d’engagement entre les Etat-parties à la Cpi.


Tirer  la jeunesse africaine des mains des personnes malveillantes pour sauver le continent. La question de la préservation de la jeunesse est la condition sine qua none qui favorisera le développement. Cet aspect des choses induira la sécurité. L’échange d’expérience et le partage d’information serviront de moyens pour atteindre cet objectif.