jeudi 30 avril 2015

La jeunesse Bassari plaide sa cause

Les acteurs de la pièce de théâtre
Le mardi 28 avril 2015, l'Association Nationale des Élèves et Etudiants Bassari (ANEEB) a présenté dans les locaux de la Fondation Konrad Adenauer (FKA) à Dakar une pièce théâtrale avec pour thème: Education en milieu Bassari entre tradition et modernité. Ce fut une immersion dans ce milieu travers les contraintes et les possibilités de sa valorisation.

Des étudiants bassaris veulent changer leur sort. Conscients des difficultés que traversent leur paysage culturel, l'Aneeb sort du silence.  C'est ainsi que le 28 avril 2015, ils présentent une pièce théâtrale dans la salle de cinéma de la Fondation Konrad Adenaeur. 

Les différentes scènes de ce scénario ont fait connaître en profondeur les maux qui minent l'une des facettes de leur objectif, l'éducation. Ce qui a suscité après une discussion enrichie par la contribution des spectateurs sur les problèmes liés à l'éducation surtout en milieu rural. Joué en partie dans la langue bassari, on peut retenir comme mot-clés ressorti de cette situation: la réticence des parents pour la scolarisation des enfants, les grossesses précoces, le manque de pièces d'état civil, la paupérisation, etc. 

Ayant affrontés tous ses obstacles pour être maintenant étudiants à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar, l'Aneeb tentent de conscientiser la jeunesse bassari sur son devoir de responsabilité en vue de sortir des méandres de l’acculturation et de complexité, qui freinent sa participation à la valorisation de l'image du pays bassari. C'est pour pointiller cette volonté, qu'on retrouve dans la pièce un modèle de réussite: le jeune élève revenu au pays comme inspecteur qui décide de construire des écoles dans son village. Bien jouée, cette pièce prouve leur engagement de vouloir perdurer et perpétuer leur culture dans une atmosphère où beaucoup d'entre-eux se sont entièrement wolofisés.

L'Aneeb, fiert de son origine, invite la jeunesse à s'impliquer efficacement dans le développement de sa localité et par ricochet celui de son pays. Une des particuliarités de ce milieu: Bonang, Bindia, Bydiar, Boubane, Biès, Bianquinche, Bangar sont les sept noms de famille que porte tout le peuple bassari.  

mercredi 29 avril 2015

Faure reste FORT

Le mardi 28 avril 2015, la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a annoncé la victoire de Faure Gnassingbé à l'issue des élections présidentielles du 25 avril. Avec 58,75 pour cent des suffrages, il décroche son troisième mandat d'affilé face à une opposition en rang dispersé. 

Un nouveau mandat décroché
Dans cet atmosphère de renforcement de la démocratie et de l'exigence de l'alternance politique en Afrique subsaharienne, le peuple togolais viens d'ouvrir une brèche d'espoir. Cela se justifie par l'organisation de ses élections présidentielles tenues le 25 avril 2015. Cet aspect se confirme dans la nuit de mardi 28 avril 2015 par l'annonce des résultats provisoires. Faure Essozimna Gnassingbé est élu nouveau président avec 58,75 pour cent des voix. Il est plutôt réelu.

L'ancien est le nouveau
Porté au pouvoir depuis 2005 suite à la mort de son père, Eyademe Gnassingbé qui a régné de main de fer pendant trente-huit ans sur le pays, Faure Gnassingbé s'était réélu successivement les 24 avril 2005 et le 04 mars 2010. Sa présente victoire était prévu.  Avec l'effort, il a réussi à faire une certaine unanimité autour de sa personne et de ses projets de société. Il a obtenu 58,75 % des suffrages contre 34,95% pour son principal rival Jean-Pierre Fabre. Il se succède. Il se succédera davantage fortifié par les dispositions de la constitution togolaise qui a ôté le verrou sur la limitation des mandats.

Opposant ou perdant
En allant à ses élections en ordre dispersé, l'opposition togolaise a avoué sa défaite avant le combat. Elle n'a pas tiré des leçons de l'expérience de l'opposition nigériane qui, par l'unité et la détermination, a remporté les élections en mars dernier. D'ailleurs, cette classe politique a changé de nom puisque Muhammadu Buhari son candidat est élu.

L'abstention croît
Pour ces élections, près de la moitié des électeurs inscrits n'ont pas cru devoir se déplacer au bureau de vote. Le taux d'abstention a atteint 40,01% selon les chiffres communiqués par la Ceni. Cette masse d'électeur est surement découragée des pratiques politiciennes au Togo. La roue tourne (les gouvernements se succèdent) mais rien ne change (les mêmes sont à la tête). Ne jouissant pas d'une vie reluisante, elle décide de boycotter le rendez-vous des urnes. Aux élections précédentes elle est constituée de 35,32% des inscrits. On constate qu'elle augmente au fur et à mesure. Pis, elle rejettera le débat politique qui ne lui donne plus de l'appétit.

jeudi 23 avril 2015

Cesti, un cachet pour l’intégration.


Le Centre d'Etudes des Sciences et Techniques de l'Information (CESTI), école de formation en journalisme de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar a célébré ses traditionnelles "journées d'intégrations" du 15 au 18 avril 2015. Un événement qui sert à resserrer les liens entre les différentes nationalités.

L'amicale des étudiants du Cesti avec le soutien de l'administration a organisé les "journées d'intégration" de 2015. Un moment de partage et de brassage entre les cultures des sept nationalités présentes (Bénin, Côte d'Ivoire, France, Guinée, Mali, Sénégal et Togo) qui partagent la vie de cet institut à vocation régionale. Ce sont d'intenses journées de partage, de convivialité, de fraternité, entre ces différentes nationalités. Plusieurs activités ont meublés cette célébration. 

Le carrefour d'actualité
C'est la première activité qui a donné le top aux journées d'intégration 2015 du Cesti ce mercredi 15 avril. Le choix a été porté sur M. Kadialy Diakhité, ancien journaliste de la Rts, qui est venu présenté son livre. Avec pour titre Promesses et Désespoirs d'un service public:La Radio Télévision Sénégalaise, ce livre est un plaidoyer en faveur d'un service public réel des médias d'Etat au Sénégal en particulier et en Afrique en général. Co-animé avec M. Mame Less Camara, journaliste et enseignant au Cesti, ses contributions ont prouvé que les organes d'information publics sont des médias gouvernementaux.

Le match de gala 

C'est le gazon synthétique du Stade Demba Diop de Dakar, réputé pour être l'arène des combats de lutte fulgurants du Sénégal, qui a reçu les équipes pour ce derby entre cestiens. En effet, les équipes sont constituées uniquement des étudiants du Cesti, les nouveaux venus c'est-à-dire ceux qui ont intégré l'institut dans cette année universitaire 2014-2015, et les anciens. Il y a également ceux qui faisaient partie des promotions sorties. Les équipes sont faites de manière pour permettre à tous ceux qui le voulaient de jouer.
A la fin des deux mi-temps, c'est l'équipe des anciens qui remporta la mise par le score de cinq buts à deux (5-2).

Cérémonie officielle d'ouverture 
C'est le vendredi 17 avril que s'est tenue la cérémonie officielle d'ouverture de ces "journées d'intégration". Evénement majeur dans la vie du Cesti, c'est la salle Case-foyer qui a accueilli cette activité. A l'occasion, un parterre d'invités composé d'étudiants, universitaires et autres ont rendu un vibrant hommage au parrain desdits journées, le feu Pr Omar Diagne. Directeur du Cesti de 1996 à 2005 , ce dernier est un homme de conviction, d’une générosité absolue qui a contribué fortement au rayonnement du Cesti, selon les différents témoignages. 

Pour sa veuve, la journaliste Gnagna Sidibé, le choix porté sur son défunt mari comme parrain des journées d'intégration Cesti 2015, est la preuve d'une marque de reconnaissance de ses qualités intellectuelles et humaines de celui-ci qui, de façon indéniable, ont conformé la position d'excellence du centre. A en croire l'actuel directeur du Cesti, M. Ibrahim Sarr, le parrain est un intellectuel accompli.

Un fameux samedi ...
Dans une ambiance très festive, le dernier jour de "ses journées d'intégration" a été marqué par divers programmes ludiques. Ils ont servi de cadre l'éffusion de l'esprit d'intégration africaine. C'est ce qui constitue les intenses heures de partage, de convivialité, de fraternité, entre les étudiants venus d'horizons divers.
A travers des prestations culturelles et des dégustations culinaires propres à chaque pays, Cesti a été assurément préservé son cachet panafricain. Une soirée a marqué la fin de ces journées d'intégration.

Vive l'intégration africaine! Vive le Cesti! 

lundi 20 avril 2015

RTS un média gouvernemental

Kadialy Diakhité et Mame Less Camara
Kadialy Diakhité a présenté son ouvrage au Carrefour d'Actualité du 15 avril 2015 au Cesti. Promesses et Désespoirs d'un service public: Radio Télévision Sénégalaise constitue la torche qui éclairera davantage le fonctionnement des organes d'information dits publique.

Kadialy Diakhité a passé toute sa carrière de journaliste au service de la Radio Télévision Sénégalaise (RTS). Polyglotte locale parce qu'il parle six langues nationales, M. Diakhité  est un véritable spécialiste des rédactions régionales. Autodidacte il fit ses premiers armes en journalisme à Tabacounda sa ville natale. Par la suite il poursuivit  à Zinguinchor en passant par Kaolack. Il arriva à réunir près de trois décennies d'expériences dans les régions de Sénégal avant de finir sa course professionnelle à Dakar dans les locaux de la rédaction centrale de la RTS en tant conseiller du directeur. 

C'est dans le cadre du carrefour d'actualité qui a consacré le début des journées d'intégration 2015 du Centre d'Etudes des Sciences et Techniques de l'Information (CESTI), l'école régionale de référence en journalisme que M. Diakhité a présenté son livre intitulé Promesses et Désespoirs d'un service publique: Radio Télévision Sénégalaise aux étudiants réunis en cette occasion dans la salle Case-Foyer de l'institut. 

Pour débuter, il a élucidé ses motivations pour la rédaction de ce chef-d'oeuvre littéraire. Les plus importantes sont: l'exaspération du népotisme, le bilinguisme notoire (Français-Wolof), le gouvernementalisation abusif de la RTS, etc. Il a essayé de retracer brièvement ce qui se trouve sur les pages de son livre. Edité par L'Harmattan-Sénégal, il est publié en novembre 2013. 

En effet, il y a peigné fin les réalités obscurs qui freinent la RTS dans son élan de jouer pleinement le rôle de service publique. C'est une analyse pratique de la situation fonctionnelle et stratégique de cet organe qui fait montre de l'ombre des autres de genre en Afrique subsaharienne francophone. 

Le "gouvernementalisation" de la RTS
La Radio Télévision Sénégalaise est une enfant qui change régulièrement de père. Né de Senghor, elle portera le nom de Diouf avant de s’esclaffer pour devenir une protégée de Wade. Actuellement elle s'appelle Rts SallC'est en substance le point développé par Mame Less Camara, qui a rédigé la préface du livre. Ami de l'auteur, M. Mama Mess est aussi un journaliste chevronné qui enseigne au Cesti. Par cette opportunité, il a prouvé les nuances que comportent le statut de la Rts. Il démontra comment la Rts est un média gouvernemental après avoir expliqué les notions de médias d'Etat et médias de Service publique. 

Face à toutes ses considérations M. Diakhité plaide pour une prise de conscience des acteurs du service publique de l'audiovisuel. Il invite également à la diversité ethnolinguistique dans les rédactions publiques. Pan-africaniste bon teint, il apprécie l'intégration des cultures au sein des écoles de formations de prestige comme le Cesti.



Les opposants en Afrique et leur partisan en manifestation: Manipulation ou motivation?

Cellou Dalein Diallo au milieu de ses partisans 
Le 13 avril 2015, la ville de Conakry en Guinée a été paralysée suite à un appel de l'opposition à manifester. Chose normale dirons-nous dans l'Afrique depuis l'ère démocratique. Mais est-ce que les manifestants sont réellement motivés ou plutôt manipulés? 

La rencontre entre l'Afrique et la démocratie a été faite dans la dernière tentative d'expansion de celle-ci. Sans même se connaitre d'avance, elles s'amourachent sur un coup de foudre qui feront naître jusqu'à ce jour  des incompréhensions, rivalités et abus divers.

Selon Samuel Huntington, l'Afrique fait partie des parties du monde qui constituent la destination de la troisième vague de démocratisation. Mais cette vague a mené à une libéralisation politique et non à la démocratie (Cf. Mamoudou Gazibo, Introduction à la politique africaine). Voilà la remarque subtile que les acteurs politiques africains occultent avec véhémence pour maintenir le peuple et surtout leur partisan dans une abêtissement sans pareil. 

La recherche du pouvoir
L'arène de la pratique de la politique africaine reçois toujours les mêmes lutteurs. Hommes au pouvoir et opposants. Les deux peuvent échanger de position parfois mais ce sont toujours les mêmes. 
Dans le cas d'espèce, Cellou Dalein Diallo, ancien premier ministre guinéen et maintenant chef de fil de l'opposition est à l'oeuvre. Comme nombre d'opposant au pouvoir en place, il incite ses partisans dans la rue pour manifester pour ceci ou contre cela. Le discours est le même. Il est à la recherche du pouvoir. Ainsi constate-t-on une frange de la population qui répond au tant que possible "présent" sans comprendre les réel enjeux de leur Maître de la Parole qui a  la "Kouma Lafôlô Kouma" en Malinké ce qui signifie  " la parole qui est première parole"  (Roman de Camara Laye publié le 1er janvier 1980).

Où trouver le pouvoir?
"L'opposition guinéenne n'a plus que la rue comme recours". Telle est la déclaration de M. Cellou dans un entretien qu'il a accordé à Jeune Afrique le 09 fevrier 2015. Cela justifie la fréquence des manifestations  qui deviennent régulières. Car depuis le début de l'année, les manifestations de l'opposition dont il est le leader avec son parti l'Union des forces démocratiques de Guinée, se sont multipliées et dégénèrent la plupart du temps avec les forces de l'ordre.

Il y a également le suffrage universel qui l'une des caractéristiques de la démocratie néolibérale. C'est un apanage indispensable qui profite à la même race d'acteur au cri d'alternance politique. La crainte est qu'elle ne sert qu'à contribué activement pour que sa roue tourne: voter aujourd'hui, voter demain.
Pas de changement concret dans les conditions de vie des partisans. La raison est simple " Si voter, changeait quelque chose. Il y a longtemps que ça serait interdit." a affirmé Coluche.

Qui paie le prix?
La population aspire à une bouffée d'oxygène pour satisfaire ses besoins animaux (manger, se soigner, se vêtir, se loger et s'instruire). Alors elle est prête à payer n'importe quel prix pour atteindre ce but. Dans cet élan, les politiciens momentanément opposants les assistent. Ils tiennent au front l'étendard des promesses éternelles qui leur miroitent un avenir meilleur. Les manifestants forment le bouclier de la lutte. Incarcérés, blessés ou tués, les manifestants paient le lourd tribu de ces affrontements.


jeudi 16 avril 2015

Regain d'affrontement en Casamance, qui cherche qui?

Les combattants du MFDC dans leur Quartier général
Le 09 et le 12 avril passés, les combattants du Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (MFDC) et des troupes de l'armée sénégalaise se sont affrontés violemment. Cette recrudescence qui vient perturber une année d'accalmie qui suscitait beaucoup d'espoir  pour une paix définitive.

Après l'accrochage avec une patrouille de l'armée dans le parc de la Basse-Casamance le mercredi 8 avril, les combattants du MFDC ont récidivé dans la nuit du samedi 11 au dimanche 12 avril en attaquant à 3 heure une position de l'armée à Emaye dans le département d'Oussoye. Affirmer que le Sénégal est en guerre serait trop dire. Mais il faut juste retenir qu'il a un foyer de tension qui boulonne tel le centre d'un volcan.

Débuté dans les années 1980, ce conflit reste l'épine dorsal des gouvernements successifs qui ont dirigé le Sénégal indépendant. De Diouf à Macky en passant par Wade, c'est crise qui persiste par sa ténacité à être résolue efficacement. Elle présente deux caractéristiques principales. Elle paraît sans voix et amblyope. 

Une crise sans voix
La multitude des acteurs qu'on assemble en tant forces de rébellion en Casamance crée une embrouillamini pour une discussion de paix fiable. 
Ces accrochages ne sont que l'arbre qui cache la forêt. Une forêt d'instabilité profonde qui sévit dans cette partie méridionale du pays de la teranga

En février 2015, le Président Macky Sall en tournée dans la Casamance a affirmé sa volonté de "consolider la réconciliation, la reconstruction, la paix et le développement durable de Casamance, à partir de l'exploitation optimale et équitable des atouts et potentialités de la région"

Il urge de remarquer ici la position où se trouve le mot "paix". Elle occupe le troisième rang. Et c'est l'erreur originel que commet les dirigeants sénégalais. Créer les conditions pour incuber le développement sans résoudre l'équation de paix serait vouloir faire de l'omelette sans le feu. Dans ce cas d'espèce, le feu n'est pas à allumer mais plutôt à éteindre parce qu'elle est toujours resté avec des braises non éteintes. On ne peut échanger la paix contre le développement d'où le caractère amblyope de cette situation. Amilcar Cabral a eu le mérite de trouver la place idoine de la paix en disant: "Les gens se battent pour des choses pratiques: pour la paix, pour de meilleures conditions de vie dans la paix et pour l'avenir de leurs enfants"

Les raisons de la reprise des hostilités
Pour cette paix, l'Etat a décidé de manier à la fois la carotte et le bâton. Le premier est servi à l'aide des projets de développement, de l'implication des religieux et d'autres actions pacifiques. Quant au bâton, sa maîtrise est délicate donc requiert la compétence des spécialistes. Pour arriver à cette fin, les stratèges de l'armée sénégalaise en général et ceux opérant au Sud en particulier se mettent à l'oeuvre. 
Les dés sont jetés. L'armée s'emploie à porter un sérieux coup à l'économie de guerre qui fait vivre les rebelles. Pour cela, elle tente de réduire au stricte minimum les activités de trafic de bois et de drogue, de contre-bande. Elle multiplie les patrouilles dans les zones contrôlées par les rebelles.

Il faut que ça cesse
Ce conflit trentenaire doit trouver de solution. Les mouvements séparatistes ne doit plus être encourager en Afrique. Le MFDC et ses différentes branches sont à considérer pour l'organisation des assises pour la Paix sur tout l'entendu du territoire Sénégalais.

vendredi 10 avril 2015

Pas de réponse à Garissa. Mayday Mayday!

Le départ fut brusque
Les shebabs somaliens, affiliés à Al-Qaïda, ont pris d'assaut jeudi 2 avril à l'aube le campus de l'université de Garissa au Kenya. Ils y ont tué 148 personnes.

Moins de six heures de route de Nairobi, Garissa est une capitale de province située au Nord-Est du Kenya. Possédant un évêché et des mosquées, elle est souvent désignée, par ses âmes, comme la preuve de la mixité religieuse dans ce pays

Le ciel s'assombrissait
Vue d'ailleurs, Garissa est une ville qualifiée de zone de haute insécurité. La raison est la présence d'une forte communauté somalie qui s'y concentre. Cela fait d'elle le pendant du débordement de la crise somalienne. La preuve formelle de cette allégation, c'est qu'on trouve, non loin d'elle le plus grand camp de réfugiés du monde, le camp de Dadaab. Ici, un demi-million de Somaliens s'entasse.

Réveillez-vous! C'est un ordre.
Sur le campus universitaire de Garissa, des centaines d'étudiants originaires de différentes régions furent réveillé juste avant l’aube du jeudi 2 avril par des shebabs somaliens. An nombre de quatre, ces derniers armés de fusils mitrailleurs AK47 ont pris en otage 400 étudiants environ, répartis dans six dortoirs. Ce fut un massacre qui a coûté la vie au total à 148 personnes dont cent quarante-deux étudiants

Mayday mayday...!
Les étudiants qui ont pu échapper au carnage ont raconté que les assaillants ouvraient le feu au hasard et tuaient tous ceux qu'ils croisaient. Mais ce sont les chrétiens qui ont payé le lourd tribu de ce drame car ils avaient libérés les musulmans. L'attaque s'est terminée dans la soirée par la mort des assaillants, dans des échanges nourris de tirs et des explosions avec l'opération menée par les forces de l'ordre.

Ta réponse: Courage chrétien.
C'est écrit que le moment viendra et ils tueront pensant rendre un culte à Dieu. Nous vivons ce temps. Chrétien, réveille-toi encore plus. La vie chrétienne n'est pas un terrain de jeux mais un champ de bataille. Avec assurance, nous combattons. Garissa, ta force et tes armes sont dans le Seigneur Jésus-Christ.