mercredi 29 juillet 2015

Le RSP, l'os dans la gorge de la transition burkinabè

La transition au burkina parait fragilisée avec le temps. Les agissements récurrents des éléments du Régiment de la Sécurité Présidentielle (RSP) permettent de l'affirmer. Le Président Kafando se charge avec les postes de ministre de l'intérieur et de la défense. Tout se justifie. Le manque de confiance est rentré dans le jeu.

RSP, l'ombre de Compaoré
Le régiment de sécurité présidentiel a été créé par l'ancien président burkinabè Blaise Compaoré, le 21 novembre 1995 par décret. Ce corps d'élites est une armée à part dans l'armée burkinabè. Son numéro 2 n'est personne d'autre que le premier ministre Isaac Zida qui a récupéré au rebond le renversement de son menthor par la rue en octobre 2014. Accusé d'opportunisme par ses frères d'armes, la transition est mouvementée par leur exigence de ne voir aucun homme "kaki" dans le gouvernement. Au fond, le Rsp réflète l'ombre de Compaoré, une ombre ancrée jusqu'à la moelle du pouvoir politique du pays des hommes intègres. 

Une victoire bloquée dans l'oesophage
Que peut-on dire de plus? Absolument rien d'autre. La victoire du peuple burkinabè en octobre dernier, n'est pas totalement avalée. Les ravalements de salives que représentent les félicitations des sociétés civiles et les prophètes d'alternance politique n'ont changé grand-chose. Précisons pour l'instant. Cette victoire est ballotée par les vents du mal. Ce mal porté par un système longtemps usité, devenu caduque. Cette victoire est bloquée dans l'oesophage de la mémoire collective, celle des exaspérés de la  mise en scène politico-militaire.
La transition tangue dans ses entrailles. La cour de la justice de la Cedeao a invalidé le nouveau code électoral. Ce code interdisait à ceux qui avaient soutenu la révision constitutionnelle ayant déclenchée le renversement du régime de Compaoré, d'avoir droit au chapitre des élections d'octobre prochain.


Chercher l'Oto-Rhino-Laryngologiste
A quand la fin de cette crise manifestement aigue mais apparement bénine? Qui pourra résolver cette situation? Qui pourra porter la blouse de l'oto-rhino-laryngoliste "politique" pour que la victoire germeLes vrais tombeurs de Compaoré? Peut-être non! Les récupérateurs de la révolution? Cela est bien possible  puisqu'ils sont les acteurs en jeu. Le Conseil des sages aura beau présenté des recommandations, seuls les hommes qui détiennent le pouvoir politico-militaire au Burkina, hélas décidront de la réussite de la transition. 
Ce qu'il convient de faire, c'est de reconsidérer le choses. C'est-à-dire redefinir les cartes politiques et non les redistribuer. Le premier but à atteindre est de considérer l'intelligence militaire sans l'arme et la brutalité. Les autres suivront.
Vigilance!



mardi 7 juillet 2015

La nouvelle éruption solaire




Situé à 149 600 000 de la terre, l’activité du soleil compte énormément pour la vie sur terre. Cette vidéo est sa récente activité notee.
La NASA a diffusé les images d’une importante éruption à la surface du Soleil survenue le 18 juin 2015.
Le phénomène a projeté dans l’espace de gros nuage de plasma Il a duré près de quatre heures. Ces images ont été prises par le télescope IRIS.
Lancé par la NASA le 27 juin 2013, ce télescope a pour but de prendre des images en haute résolution à quelques secondes d’intervalles de l’atmosphère du soleil.
En attendant que les consequences de cette eruption soient connues, l'étoile du systeme solaire continue d'éclairer et la canicule se fera encore présente dans beaucoup de pays.

vendredi 3 juillet 2015

Le Coup de balai du Coud



La direction de Coud a procédé ce 1er juillet 2015, au déguerpissement des étudiants qui logent dans les couloirs du pavillon A. Une opération qui vise à "balayer" les allées de tous les pavillons du campus. 

A l'improviste, les responsables du Centre d'Oeuvre Universitaire de Dakar (COUD) ont, très tôt ce 1er juillet 2015, déguerpi les étudiants qui logent dans les couloirs. Manu militari, les tentent des étudiants ont été saisi ainsi que leurs matelas. 

En chef de fil, le chef Service Sécurité du Coud est le commandant de l'opération. Pour justifier l'action, M. Ndiaye Sadio affirme avec véhémence " C'est de l'anarchie. Les couloirs ne sont pas des dortoirs. On ne peut pas continuer à laisser les étudiants vivre dans les couloirs. C'est pourquoi, nous sommes venus mettre de l'ordre". Le ton ferme et le visage serré, il poursuit "Les étudiants n'ont pas codifiés les couloirs. Ils nous posent d'énormes problèmes de sécurité et d'hygiène aussi." 

Les couloirs de ce pavillon donnait l'impression d'un camp de réfugiés. Des tentes jonchaient toutes les allées. Avec ses trois étages peints en bleu blanc comportant au total quatre cent soixante-trois chambres, le pavillon A est le dortoir le plus peuplé de l’Ucad. Ce décor est moins alarmant dans les autres pavillons. 

Regards amers et grinçant les dents, les étudiants montrent leur désapprobation: echanges de propos discourtois, altercations maîtrisées. La tension est montée rapidement à son comble. De façon tacite, les étudiants délogés aidés par leurs camarades se sont organisés pour protester. Ils ont pris d'assaut la devanture de la direction du Coud. 

Ils s’offusquent contre ce qu'ils appellent "un coup de force du Coud pour faire d'eux des sans abri". Pour eux, les motifs de cet acte se trouvent ailleurs. Délogé, Ibrahim Diop étudiant en deuxième année de Lettres Modernes argumente "Ils sont venus nous chasser à cause de la politique. C'est parce que Macky Sall veut visiter prochainement le campus." En effet, prévu pour le 29 juin passé, la visite du chef de l'Etat au campus est reporté pour le mois de juillet. "Ils devraient attendre que les pavillons en chantier soient prêts avant de créé ce désordre" rétorque Aïssatou Niang, étudiante en troisième année  de Droit, pour soutenir ces camarades.

"Cette opération s’étendra aux douze autres pavillons que contiennent le campus social de l'Ucad" a en croit le chef service de sécurité. Ceci explique la détermination du Coud à finir avec ce phénomène. Mais le besoin de logement reste encore insatisfait pour de nombreux étudiants qui devraient chercher à présent une solution de réchange.