La transition au burkina parait fragilisée avec le temps. Les agissements récurrents des éléments du Régiment de la Sécurité Présidentielle (RSP) permettent de l'affirmer. Le Président Kafando se charge avec les postes de ministre de l'intérieur et de la défense. Tout se justifie. Le manque de confiance est rentré dans le jeu.
RSP, l'ombre de Compaoré
Le régiment de sécurité présidentiel a été créé par l'ancien président burkinabè Blaise Compaoré, le 21 novembre 1995 par décret. Ce corps d'élites est une armée à part dans l'armée burkinabè. Son numéro 2 n'est personne d'autre que le premier ministre Isaac Zida qui a récupéré au rebond le renversement de son menthor par la rue en octobre 2014. Accusé d'opportunisme par ses frères d'armes, la transition est mouvementée par leur exigence de ne voir aucun homme "kaki" dans le gouvernement. Au fond, le Rsp réflète l'ombre de Compaoré, une ombre ancrée jusqu'à la moelle du pouvoir politique du pays des hommes intègres.
Une victoire bloquée dans l'oesophage
Que peut-on dire de plus? Absolument rien d'autre. La victoire du peuple burkinabè en octobre dernier, n'est pas totalement avalée. Les ravalements de salives que représentent les félicitations des sociétés civiles et les prophètes d'alternance politique n'ont changé grand-chose. Précisons pour l'instant. Cette victoire est ballotée par les vents du mal. Ce mal porté par un système longtemps usité, devenu caduque. Cette victoire est bloquée dans l'oesophage de la mémoire collective, celle des exaspérés de la mise en scène politico-militaire.
La transition tangue dans ses entrailles. La cour de la justice de la Cedeao a invalidé le nouveau code électoral. Ce code interdisait à ceux qui avaient soutenu la révision constitutionnelle ayant déclenchée le renversement du régime de Compaoré, d'avoir droit au chapitre des élections d'octobre prochain.
Chercher l'Oto-Rhino-Laryngologiste
A quand la fin de cette crise manifestement aigue mais apparement bénine? Qui pourra résolver cette situation? Qui pourra porter la blouse de l'oto-rhino-laryngoliste "politique" pour que la victoire germeLes vrais tombeurs de Compaoré? Peut-être non! Les récupérateurs de la révolution? Cela est bien possible puisqu'ils sont les acteurs en jeu. Le Conseil des sages aura beau présenté des recommandations, seuls les hommes qui détiennent le pouvoir politico-militaire au Burkina, hélas décidront de la réussite de la transition.
Ce qu'il convient de faire, c'est de reconsidérer le choses. C'est-à-dire redefinir les cartes politiques et non les redistribuer. Le premier but à atteindre est de considérer l'intelligence militaire sans l'arme et la brutalité. Les autres suivront.
Vigilance!
Que peut-on dire de plus? Absolument rien d'autre. La victoire du peuple burkinabè en octobre dernier, n'est pas totalement avalée. Les ravalements de salives que représentent les félicitations des sociétés civiles et les prophètes d'alternance politique n'ont changé grand-chose. Précisons pour l'instant. Cette victoire est ballotée par les vents du mal. Ce mal porté par un système longtemps usité, devenu caduque. Cette victoire est bloquée dans l'oesophage de la mémoire collective, celle des exaspérés de la mise en scène politico-militaire.
La transition tangue dans ses entrailles. La cour de la justice de la Cedeao a invalidé le nouveau code électoral. Ce code interdisait à ceux qui avaient soutenu la révision constitutionnelle ayant déclenchée le renversement du régime de Compaoré, d'avoir droit au chapitre des élections d'octobre prochain.
Chercher l'Oto-Rhino-Laryngologiste
A quand la fin de cette crise manifestement aigue mais apparement bénine? Qui pourra résolver cette situation? Qui pourra porter la blouse de l'oto-rhino-laryngoliste "politique" pour que la victoire germeLes vrais tombeurs de Compaoré? Peut-être non! Les récupérateurs de la révolution? Cela est bien possible puisqu'ils sont les acteurs en jeu. Le Conseil des sages aura beau présenté des recommandations, seuls les hommes qui détiennent le pouvoir politico-militaire au Burkina, hélas décidront de la réussite de la transition.
Ce qu'il convient de faire, c'est de reconsidérer le choses. C'est-à-dire redefinir les cartes politiques et non les redistribuer. Le premier but à atteindre est de considérer l'intelligence militaire sans l'arme et la brutalité. Les autres suivront.
Vigilance!