jeudi 25 juin 2015

Dalein-Daddis, tous les mêmes

L'alliance entre Cellou Dalein et Daddis Camara montre à quel point qu'en politique il ne faut jamais dire jamais. L'agneau d'hier est devenu maintenant "ami" avec le loup d'hier, son ancien prédateur.
Il y a six ans, Cellou Dalein Diallo a frôlé la mort dans les massacres orchestrés par les hommes de Moussa Dadis Camara, chef de la junte qui dirigeait la Guinée à l'époque. C'était le 28 septembre 2009, au stade de même nom. Les répressions avaient fait 157 morts, des centaines de blessés et des dizaines de femmes violées. La plupart des victimes étaient des manifestants de l'agneau.
"Je vais à la conquête du pouvoir. De tous bords, j'irai chercher les alliances", a justifié Cellou Dalein Diallo, le leader de l'UFDG (l'Union des Forces Démocratiques de la Guinée), l'opposant le plus emblématique en Guinée. Dadis Camara, le président du FPDD (Forces Patriotiques pour la démocratie et le Développement), d'acquiescer et de retourner la politesse : "Cellou Dalien Diallo est un homme sincère, nous sommes des frères."
Face à ces subits échanges de civilités, on se demande si ce n'est pas le peuple guinéen qui perd dans l'opération. Les victimes du 28 septembre 2009 ont-ils souffert inutilement ? Il est tentant de répondre par l'affirmative tant les deux hommes semblent disposés à faire table rase de leur différend de naguère, avec son lot de morts et de blessés, pour mettre en avant leurs intérêts personnels stricts.
Depuis Sékou Touré, le premier président de la Guinée, la politique guinéenne est construite sur des bases régionalistes et ethniques. À chaque région, son leader naturel. Cellou Dalein Diallo en contractant une alliance avec l'ex-chef de junte, convoite les voix de la Guinée Forestière, zone d'influence de Daddis Camara. En tout état de cause, l'élection présidentielle prévue pour le mois d'octobre prochain promet encore des surprises.

lundi 22 juin 2015

Émergence Africaine, Un discours Immergé?

Les Thinks Tank de "la démocratie néolibérale" n'ont pas arrêté d'enrichir notre "vocabulaire de développement". Après les notions de pays pauvres, pays sous-développés et récemment pays en voie de développement, l’émergence est le nouveau qualificatif qu'ils décernent. C'est l’auréole visé à tout prix par la plupart des pays du Sud. Que signifie fondamentalement un pays émergent ?
La dictature de l'urgence
De l'urgence de quitter le joug colonial - être indépendant - a succédé l'urgence de se mettre sous l'in-dépendance - avec la signature, sur effet diarrhéique du pacte colonial révisé ou néocolonial (accords de partenariats économiques, accords de défense, etc.). Plus de 50 ans de gestion marionnettiste, penser le futur demeure une urgence. Quel plan de développement avons-nous pensé et conçu seul sans les "partenaires au développement" ? Zéro ! Il faut aller en profondeur avec une dynamique de pensée créatrice et originale dans tous les domaines (l'économie, le social, la politique, etc.).

Immergée !
La poussée d'Archimède exercée sur les Etats africains est virulente. Les plans d'émergence (l'exemple du PSE au Sénégal) sont élaborés pour immerger les Etats. Nous avons l’exemple du "Bénin émergent" chanté avec force par Yayi Boni avant et pendant son premier quinquennat (2006-2011). Son disque est déjà rayé. Actuellement, le "Plan Sénégal Émergent " est le guide de développement du président Macky Sall. 

Pour le sociologue Alioune SALL, l'un des plus grands prospectiviste du continent, "l'émergence n'est ni un plan ni un produit que l'on va vendre pour trouver des financements, mais un processus de transformation de l'économie, de la société et de la culture. On ne peut pas assigner à l'émergence un horizon temporel précis".
Que peut-on tirer de l'agenda 2063 prévu par l'Union Africaine pour que l'Afrique soit intégrée dans l'économie globale ? Encore une hypothèse. Un plan timoré de plus. Les rapports annuels des institutions de Breton Woods (Banque mondiale, FMI) ne présentent qu'une photographie de la vraie situation. Il faut aller au-delà de ces discours pour comprendre les mouvements de fond(Intérêts des multinationales) qui produit les vagues derrières l'écume des flots (endettement, scission des Etats, terrorisme, conflits politiques interminables,  subjectivité de l'information diffusée).
Jeunesse ou Vieillesse
"C'est la fièvre de la jeunesse qui maintient le monde à la température normale. Quand la jeunesse se refroidit, le reste du monde claque des dents", a dit Georges BERNANOS.
Je pense à la jeunesse, ce terme bien galvaudé ces temps-ci ou plutôt surexploité servant à tout et à rien, à tout le monde et à personne. Dans la quasi-totalité des sociétés africaines, les jeunes n'ont pas fini de chercher leur place entre violences urbaines toutefois salutaires (printemps arabe et révolutions d'octobre au Burkina) et "rêves de l'ailleurs" (immigrations légales ou illégales). La fragilité des systèmes éducatifs conjuguée au mode de l'oppression des médias et du manque de politique claire donne un aperçu sombre à la jeunesse africaine. Cette jeunesse rejette les rides de vieillesse qui apparaissent pourtant sur son front. C'est elle qui doit émerger maintenant. Une émergence dans la conscience et pour devenir mature en prenant à bras le corps ses responsabilités.

vendredi 19 juin 2015

Lionel Zinsou, la nomination surprise

Le président Thomas Boni Yayi a remanié son gouvernement. La liste est connue depuis le 18 juin 2015. Une nouvelle équipe est aux manettes pour conduire le Bénin. A sa tête, Lionel Zinsou le nouveau premier ministre.  

Lionel Zinsou et maintenant? Qu'est-ce qui changera? Que fera-t-il?  Ce sont autant de questions qui trament l'esprit du béninois averti c'est-à-dire celui qui n'est pas totalement emporté par l'inquiétude du lendemain et s'intéresse toujours à la gestion du pays. "Il est très introduit dans le monde des affaires et dans le monde de la politique" est la réponse obsolète que le secrétaire général du gouvernement a apporté à l'annonce du remaniement.

Le dernier "cheval de bataille"
Franco-béninois,  Lionel Zinsou est un économiste-financier de renom international qui force l'admiration. Depuis 2008, il est le patron de l'un des plus importants fonds d'investissement français, PAI Partners. Sa nomination a été scellée pendant la dernière visite du président Yayi Boni à Paris. Adulé, il vient dans un pays qu'il semble connaitre surtout que son patronyme est bien connu. Il est le neveu de l'ancien président Emile Derlin Zinsou. En plus, sa fille, Marie Cécile Zinsou dirige la fondation qui porte leur nom. Cependant, on est tenté de croire que les pièges de son échec semblent être établis au moment même qu'il est nommé. Une vue anodine de la politique béninoise depuis quelques années confirme cette réalité. M. Z servira juste de cheval de bataille pour un régime chancelant qui aborde le dernier virage de sa chute. 

Une Primature virtuelle
Le poste de premier ministre au Bénin n'est pas constitutionnel. Depuis l'avènement démocratique, deux Premiers ministres ont été nommé: Me Adrien Houngbédji dans le régime Kérekou et Pascal Koukpaki avec le président actuel. Mais ils n'ont pas su imposer leur marque dans la gestion du gouvernement. M. Zinsou qui s'illustre comme une "lumière" d'exception dans la diaspora béninoise sera obligé de rendre réel ce poste virtuel. Avec 27 ministères à sa charge, son gouvernement risque de brasser du vent.

L'optimisme, le mot d'ordre
Face à l'urgence et l’immédiateté que requièrent la résolution des problèmes des populations, M. Zinsou apportera sa touche. Ennemi de l'afro-pessimisme, il reste un libéral bon teint qui milite pour la consolidation des liens entre la France et le continent. D'ailleurs, il préside la Fondation Africa France. 
Wait and see...

mardi 16 juin 2015

Nos paroles ont d'effets sur nous


Dans la vie, les choses qui paraissent insignifiantes sont celles qui sont indispensable à la vie. C'est ainsi va la vie. Notre vision, notre manière de voir les choses ne changent pas ce que sont ses choses.

Oui, notre perception des choses n'apporte rien de plus ou du moins aux choses. Ce qu'il faut savoir, c'est que notre angle de regard sur une telle ou telle chose voire une personne n'a d'influence que sur nous même. "Ce que je pense me change". Comment va notre pensée ainsi nous allons. 
Ici, il faut se recadrer et accorder beaucoup d'importance à ce qui le mérite. Par exemple nos paroles, ce que nous disons quotidiennement. Notre langue. La langue est un organe qui semble être "rien" mais c'est elle qui détermine notre vie.

Attention!
Chaque mot compte. Même une parole "vaine" aura son effet sur nous. Notre parole peut être l'arme qui nous défend ou qui nous détruit. Alors, il vaut mieux faire attention. Il urge de se conformer à la parole de Dieu pour parler. C'est la seule condition pour ne pas dire des paroles négatives. 

Parole de Foi
Nos paroles quand elles sont prononcées avec autorité manifeste la foi. La foi est la force avec laquelle, les paroles agissent. Jésus nous a encouragé à parler aux montagnes et elles se déplaceront. La plupart des gens parlent à Dieu au sujet de leur problème, mais peu suivent les instructions et parle directement à la "montagne". Dieu a placé certaines choses sous notre autorité et nous devons l'exercer. Quand un problème se dresse sur notre chemin, nous devons parler au problème et lui commander de s'en aller de notre chemin dans le nom de Jésus. Parlez la Parole de Dieu aujourd'hui. Ses Paroles vont produire la vie.  


jeudi 11 juin 2015

Ceux qui vivent...


"Ceux qui vivent" est une remise en cause profonde de la vie sur terre à travers un regard analyste des conditions humaines. Entre uniformise et disparité, l'être humain se cherche. Il arrive à se trouver dans l'imaginaire qu'il crée aux fins de vivre. 

Pour l'écrivain et poète français Victor Hugo, "ceux qui vivent sont ceux qui luttent" Pour vivre, il faut alors lutter. Lutter contre qui ou quoi? Quand lutter? Où? Et pourquoi? Assez d'interrogations qui trament l'esprit face à cette affirmation tant évocatrice qu'incitative. 

Exister
La naissance subordonne à l'existence au tant que la création fait suite forcément à l'existence. Un bébé qui vient de naître existe. Oui, ce bébé existe à la même enseigne qu'une création artistique ou technologique. Mais la différence est qu'il est un être humain. Son système nerveux doit fonctionner.La chaire et la peau le distingue d'autres espèces vivants. Il respire. Sans faire le pas de salut, il restera un être existant jusqu'à sa disparition. Et malheureusement, c'est ce qui se note. 

Survivre
L'espérance de vie est réduite comparativement aux temps d'avant. L'inégalité flagrante dans la répartition des richesses dans le monde complique la situation sociale et existentielle humaine. Les nids de tensions (conflits, guerres,...), la crainte de l'autre, la frénésie de perdre, les sueurs de sang des populations marginalisées, la quête en vain d'un avenir incertain sont des réalités actuelles qui plombent les conditions humaines. L'homme devient assujettir tout: l'argent, l'internet, l'animal domestique, etc. Au lieu d'occuper une place de choix dans ce monde, il est éclipsé par les vents et marrées induites par la pauvreté, la maladie, etc. 
Face à ce constat désolant, il faut ouvrir la porte de sortie et sortir. C'est-à-dire décider de vivre.

Vivre
Dans le cas d'espèce, une seule possibilité est acquise. La possibilité de renaissance. La renaissance par la réconciliation avec le Père de toutes choses, l’Éternel. Revenir comme un enfant prodigue représente l'unique issu de sauvetage pour VIVRE. Il faudra disposer son cœur de manière à recevoir la vie abondante réservée à ceux qui font le come back à la raison de salut. Il suffira de s'appropriée la solution accordée depuis 2015 à Golgotha par le Lion de la Tribu de Juda. Oh, oui la joie de vivre, une vie dont on ne paie par le prix. Une vie gratis qui nous met au-dessus de toute mêlée et donne la capacité de RUGIR à chaque fois. C'est une question d'identité. Ceux qui vivent ont une nationalité et une citoyenneté différentes de celles du monde et de la terre.
Ceux qui vivent sont ceux qui marchent avec le Sauveur et le Seigneur de tous:Jésus-Christ.


mardi 9 juin 2015

Calvaire au campus social de l'Ucad

Chaque année des milliers d’étudiants affluent vers l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar. Ils proviennent de toutes les régions du Sénégal. Eloignés de leurs parents et sans famille d’accueil, ils vivent sur le campus social de l’Ucad. Dans quelles conditions sont-ils logés ?
Eléments de réponse dans ce reportage.


Nous sommes au pavillon A du campus social de l’Ucad. Il y a du bruit partout. Les étudiants s’empressent dans tous les sens. Il est 9 heures. Dans l’un des couloirs, Boubacar Touré, étudiant en première année d’Anglais, est assis sur un petit matelas installé à même le sol. Il décompte tranquillement des tickets de restaurants. Dors-t-il dans ses conditions ? Il répond : « La vie sur le campus est un calvaire. Ici, il est difficile d’avoir une chambre. C’est compliqué. Moi, je fais avec les circonstances pourvu que je suive normalement les cours. C’est tout » Une moustiquaire attachée à un clou enfoncé dans le mur et une couverture pliée sur le matelas protègent M. Touré à la fois des moustiques et du froid de la nuit.

Un camp de réfugié
Non loin de là, on se croirait dans un camp de réfugiés(es). Des tentes jonchent toutes les allées de ce vieux pavillon. Avec ses trois étages peints en bleu blanc qui comportent au total quatre cent soixante-trois chambres, le pavillon A est le dortoir le plus peuplé de l’Ucad.
Un détour par la toilette du premier étage, donne du dégoût. Elle est bondée de monde. Visages graves, serviette nouée au rein et sceau d’eau en mains, les étudiants font la queue pour se doucher. Les signes d’assainissement sont invisibles. Madame  Kaba Sy, femme de ménage explique la situation. « Du lundi au vendredi, une fois par jour, nous assurons de notre mieux la propreté des couloirs et des toilettes. Certains étudiants nous encouragent mais d’autres salissent au fur et à mesure qu’on travaille. » Interpellée sur les conditions de logement des étudiants, elle déplore le fait. « Je constate que les étudiants ne sont pas à l’aise dans les chambres. Ils sont trop nombreux. Ils s’entassent même dans les couloirs. Et, ce n’est pas bien pour eux »

Le constat est fait. Réservé pour deux personnes, les chambres sont occupées par dix voire quinze étudiants.   Avec ses 12m2, la chambre 108A a un lavabo un peu rouillé, deux lits, une armoire à deux battants et une petite étagère. Ce décor est le même dans les autres chambres. Ces chambres sont étroites, si étroites qu’il n’est point facile d’y entrer comme dans un moulin. Tout ceci rend les conditions d’études difficiles pour les étudiants.

La sécurité, une farce 
Mboulé Badji est étudiante en deuxième année de Sciences Economiques et de Gestion. Elle dénonce le manque de sécurité dans les logements et la nuisance sonore sur le campus social. «Il n’y a jamais de calme sur le campus. Les associations confrériques d’étudiants  causent d’énormes nuisances sonores surtout dans la nuit quand il faut se reposer. En plus, nous sommes souvent victimes de vol de portables, d’argent et autres. Je vois que la sécurité n’est pas assurée. Au pavillon Q où je loge, nous sommes à neuf pour l’instant dans la chambre au lieu de trois.»

Le manque de contrôle strict des usagers des pavillons aggravent le calvaire des étudiants. Pendant que des vendeurs ambulants circulent pour écrouler leurs produits, des individus malintentionnés fréquentent aussi  les lieux.
Mais comment les étudiants accèdent-ils aux chambres ? Nos tentatives pour amener les autorités du Centre des Œuvres Universitaires de Dakar (COUD) à se prononcent sur ce sujet sont restées infructueuses.
La chambre 39 du pavillon D présente un aspect agréable : moquette bleue, rideau, ventilateur. Nous sommes chez M. Cheikh Mbacké, étudiant en Master2 en Histoire et responsable de liste à la faculté des lettres. Il nous explique comment les chambres sont attribuées. « Vous savez depuis l’arrivée des nouveaux dirigeants du Coud, beaucoup de choses ont changé sur le campus social. Maintenant la distribution des lits est basée a priori sur des critères d’excellence. Seuls les bons résultats scolaires garantissent l’entrée dans une chambre. Par exemple, seuls les étudiants en Master et les responsables de listes logent au pavillon D »

De bons résultats 
Avec les résultats de fin d’année, le Coud procèdent à une distribution par mérite aux étudiants. Ensemble avec les amicales et les listes de facultés, il attribue les lits suivant un quota précis mais inconnu. Les étudiants codifient pour accéder la chambre. La mensualité est fixée à trois mille francs Cfa. C’est un véritable chemin de combattant pour les étudiants d’arriver à ce niveau.

Le campus social de l’Ucad compte actuellement treize pavillons. En attendant que les chinois finissent la construction des trois pavillons en chantier depuis 2013, les étudiants sont invités à garder patience. On espère une amélioration de leurs conditions de logement. 

samedi 6 juin 2015

Palestine: une question sans reponse

L'une des épines dorsales de l'ONU depuis sa création est connue. C'est la question palestinienne. Entendons par là, le conflit israélo-palestinien. Pour porter un éclairage sur ce sujet, M. Anas Abberrahim, conseiller à l'ambassade de la Palestine au Sénégal s'est exprimé au Carrefour d'Actualité du Cesti le 03 juin 2015.

Dans une salle moins pleine comme à l'accoutumée, les étudiants du Cesti ont sacrifié à la tradition en répondant présents au Carrefour d'actualité du 03 juin passé. Le thème était bien évocateur: La question palestinienne, question centrale au Moyen Orient et dans le monde. D'autres invités ont également participé à l'exposé. C'est M. Anas Abberrahim, conseiller aux affaires politiques et culturelles à l'ambassade de la Palestine au Sénégal qui est l'invité. Pour introduire son exposé, il a présenté le contexte historique de la question palestinienne tout en se basant sur une vision géopolitique de la chose depuis 1948.

De la question à l'équation
La question de la Palestine s'est posée depuis le 27 novembre 1947 avec le vote de la résolution 181 par l'assemblée général de l'Onu. Ce vote a approuvé le plan de partage de la Palestine. Il a permis la création de l'Etat d’Israël en 1948. Ce qui a profondément remis en question l'existence de la Palestine. Sous le magistère de l'ancien premier ministre israëlien, Yitzak Rabin en 1993, les accords d'Oslo furent signés. Ils ont apporté une lueur d'espoir qui, très tôt s'est dissipée dans les méandres de la mauvaise foi des dirigeants israëliens de l'ère post Yitzhak Rabin. Alors la résolution de cette équation qu'est devenue la question palestinienne est devenue une casse-tête donc problématique.

La centralité de la question
"La Palestine représente tout un symbole de résistance contre l'impérialisme néoconver" a en croit M. Anas. La résistance du peuple palestinien qui persévère  toujours malgré les persécutions diverses d'Israël est un modèle. Il renchérit en affirmant que "la centralité de la question palestinienne s'explique par une série de faits notamment les guerres globales (militaire, diplomatique, alimentaire,...), la colonisation.

La formule...
Oui, il faut une formule pou résoudre cette situation qui perdure. Les autorités palestinienne ont trouvé la clé. L'offensive menée sur le plan diplomatique commence par porter de fruits. La reconnaissance de l'Etat de la Palestine comme membre observateur de l'Onu, membre à part entière de l'Unesco depuis le 31 octaobre 2011, l'acceptation de sademande d'adhésion à la Cour Pénale Internationale (CPI) sont des victoires sur la scène internationale. Elles constituent une réponse à cette question.

lundi 1 juin 2015

Avec Camjosen, c'est l'expérience qui parle

Godlove K - Nathalie U - Armelle N - Liliane N- Estelle B
La pratique des métiers de l'information et de la communication exige des a priori. Il faut être imprégner de certaines réalités pour y arriver. C'est ce que le Camjosen a fait comprendre aux étudiants du Cesti le 30 mai 2015. 

Désertée de ses occupants habituels, la salle multimédia du CESTI, a servi de cadre pour l'atelier professionnel organisé par l'Association des journalistes camerounais au Sénégal (Camjosen). Le but visé par cette séance est d'offrir aux étudiants de la première année du Cesti, un moment de partage d'expériences des professionnels de l'information et de la communication qui constituent Camjosen.

Sous la direction de Nathalie Ukam, journaliste à la BBC, la séance était faite d'aperçu sur le vécu de terrain et d’anecdotes. Sa collègue Liliane Nyatcha est la présidente de l'association. Elle est restée omniprésente durant cette séance rythmée par des communications différentes mais ayants le même dénominateur: donner le goût du métier.

Estelle Belinga a eu le soin de présenter les différentes parties du fonctionnement et de l'organisation d'un organe de presse écrite. Évoluant en free lance c'est-à-dire en tant que journaliste indépendante, Mme Belinga est une férue de la presse d'analyse. 

Avec Félix Baté, correspondant permanent de l'agence de presse britanique Reuters en Afrique de l'ouest et de centre, il était question du style d'agence. Forgé par ses nombreuses années d'expériences M. Baté a insisté sur la crédibilité du journaliste. "Le journaliste doit être capable de donner des informations très fiables". a-t-il insisté.

Cestienne de la 38è promotion, Idelette Bissuu est présentement journaliste reporter à la rédaction d'Africa24 à Dakar. Elle a communiqué sur le multimédia et le blogging. Avec Godlove Kamwa, les étudiants ont été servi sur les pratiques de la télévision.

La séance a été clôturée par Armelle Nyobe. Elle a exposé sur la communication institutionnelle tout en faisant la différence entre la communication et le journalisme. C'est une occasion qui a transmis aux étudiants, la passion et les valeurs du métier de journalisme à savoir l'humilité, la rigueur, la culture générale, etc.