jeudi 5 janvier 2017

Amina Mohammed en campagne pour la présidence de l'Union africaine au Cesti

« Je veux diriger l’Union africaine parce que nous avons une dette envers la jeunesse. Celle de lui fournir un emploi ». Telle est la déclaration du ministre des Affaires étrangères du Kénya, Amina Mohammed, candidate au pour  la présidente de la commission de l’Union africaine. En visite au Cesti, elle entend combattre la pauvreté est le terreau fertile dont profitent les groupes jihadistes. 

Face aux étudiants du Cesti, elle affirme que « il faut que vous nous forciez, en tant que gouvernants, à vous ouvrir les frontières afin que vous puissiez circuler librement et profiter des opportunités ».
  
La ministre des Affaire étrangères du Kenya en campagne compte mettre en œuvre une politique de développement économique basée sur l’inclusion et la durabilité. La diplomate de carrière mise sur l’ouverture du marché africain afin de booster les échanges entre pays. Ce qui est de nature à créer une chaine de valeurs en une courte période, notant, au passage, que 10 des pays « qui avancent le plus » sont en Afrique.

Ainsi la candidate met au centre de son action les jeunes et les femmes. « Je ne crois pas que votre genre définisse votre capacité à réussir », dira la première femme ministre des Affaires étrangères au Kenya depuis 2013. « Le genre féminin n’est pas handicap », poursuit-elle, insistant sur le sens du leadership que doit incarner la femme.      



L’ancienne directrice exécutive adjointe du Programme des Nations unies pour l'environnement (Pnue) trouve que cette juridiction ne devrait pas être de première instance mais plutôt de dernière instance. Elle met aussi des réserves quant au choix des juges de cette cour qui devraient « avoir au moins avoir siégé à la Cour suprême de leurs pays respectifs ». Enfin Mme Mohamed demande un traitement équitable et un même niveau d’engagement entre les Etat-parties à la Cpi.


Tirer  la jeunesse africaine des mains des personnes malveillantes pour sauver le continent. La question de la préservation de la jeunesse est la condition sine qua none qui favorisera le développement. Cet aspect des choses induira la sécurité. L’échange d’expérience et le partage d’information serviront de moyens pour atteindre cet objectif.

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